
Suite à notre article sur la video d’une influenceuse introduite dans la tanière des Panthères en regroupement, la Fégafoot a réagi ce jeudi matin.
« Votre article intitulé Panthères-Scandale/Des femmes dans le cercle sacré des joueurs en casernement !
paru le 11 septembre 2025 pose plusieurs questions sans avoir une source crédible pour satisfaire la curiosité de vos lecteurs.
Pour l’équilibre de l’information, nous vous conseillons d’entrée de ne pas vous limiter à vos présupposés théoriques ou philosophiques dans une position confortable post match. Car, après un match tout peut se dire.
Pour votre gouverne, la réalisation d’un reportage au sein de la tanière obéit à un principe défini dans le guide des Panthères : Un document interne qui donne une orientation générale de chaque département et les liens transversaux qu’ils entretiennent dans le fonctionnement.
Dans le cas d’espèce, le concept proposé des Panthères inside a été validé par tout le pool communication et le staff technique.D’ailleurs, les audiences réalisées sur les plateformes de la FEGAFOOT sont accessibles à tous.
L’idée était de rapprocher l’equipe de son peuple.Voir Bouanga hors du terrain. Comment il prepare son match? Quelle est l’ambiance générale du groupe? Bref, on peut comprendre que vous sortiez difficilement des schémas classiques, mais le changement n’est plus un simple slogan, il est irréversible y compris au plan éditorial.
Maintenant, si votre sortie de notre avis inopportune, se limite au genre qui a traité le sujet voire qui a introduit le sujet, le travail de collecte de l’information auquel nous vous invitions, sans heurter votre susceptibilité déontologique vous aurait appris qu’il y a derrière la présentatrice, toute une équipe de réalisation en majorité des hommes.
Donc, en l’absence des éléments factuels et consistants dans le contenu de votre article discriminatoire aux elans mysogines, nous vous aurions invité à vous interroger sur le timing de réalisation du reportage et le match. Sans oublier de faire la différence évidente entre le temps de tournage et celui de la diffusion.
Savoir que le sujet a été réalisé quelques jours avant la veille de match qui encadre le début des opérations médias par la fifa et la caf, nous aurait épargné cette diversion.
Très cher confrère, le patriotisme est un état d’esprit, il ne se décréte pas. Il n’est point utile de se faire passer plus patriote au risque de semer le doute sur les intentions réelles de votre démarche.
Si on approfondit l’analyse, votre article pose plusieurs sujets en remettant même en question les efforts des Panthères dans ce match de la hiérarchie.
Mais, rassurez-vous, sans triomphalisme aucun, on se satisfait de l’évolution de notre équipe nationale toujours présente mathématiquement sur les deux tableaux là où certains pays n’ont plus droit au rêve.
Permettez-nous enfin d’assumer aussi nos erreurs dans la victoire comme dans la défaite, étant conscients que certains s’attendaient au pire et votre sortie en dit long ».
La commission medias communication et
Marketing de la FEGAFOOT
Réaction de Gabonallsport
En remerciant la Fégafoot pour son droit de réponse justificatif et défensif, qu’il nous soit permis de réitérer notre rôle d’aiguillon de la société et de lanceur d’alerte, en temps que média.
Par ailleurs, sans avoir besoin d’interroger toute la Fédération pour vérifier qui étaient les initiateurs de cette faute de communication, nos sources sont très fiables puisqu’elles se trouvent même au cœur de l’appareil décisionnel fédéral.
Enfin, nous rapelons au Pool Communication que l’équipe nationale, surtout en regroupement, n’est pas une cour du roi Pétaud ou une foire où n’importe qui y a accès, soit-on influenceur, si déjà la presse sportive y a difficilement sinon jamais accès en pareille circonstance. A moins de nous dire que c’est désormais le nouveau mode de gestion de la sélection nationale.
Retenons aussi qu’il faut de tout pour faire un monde et lorsqu’un principe est en jeu, la peur ne protège de rien.