
Parce que victime d’une résiliation abusive de contrat, l’ancien défenseur se verra payer les 30 mois d’arriérés de salaire que lui doit Missile FC.
Décidemment, Missile FC n’en finira pas avec les sanctions financières. Après le différend d’avec son ancien coach, Dragan Simonovic, limogé en 2017 et qui lui avait valu un dédommagement de près de 29 millions de FCFA au technicien serbe, le tour est revenu au défenseur Souleymane Ngamamba d’attendre un peu plus de 4millions de FCFA du club.
En conférence de presse ce jeudi, l’ANFPG s’est réjoui de l’aboutissement de ce dossier qui n’avait que trop duré et qui laisse comprendre que les joueurs ont aussi des droits à respecter.
Les étapes du feuilleton judiciaire
En effet, en contrat avec Missile FC, le joueur avait été licencié en 2017 par le club. Faute de juridiction sportive, l’affaire a été portée devant le tribunal du travail de Libreville le 1er mars 2021. Le tribunal du travail se déclarant incompétent, l’ANFPG va saisir la chambre de résolution des litiges de la Linaf. Là aussi pas de suite.
Sans baisser les bras, l’Association va saisir, cette fois-ci, l’Inspection du travail, le 4 novembre 2022, pour conciliation. Autre échec car le 14 juin 2023 le dossier repart au tribunal du travail qui finira par rendre le verdict le 24 avril 2025.
« Statuant publiquement contradictoirement, à l’égard de Sieur NGAMAMBA WANA NGUIESSI SOULEMANE Shubren et par réputé contradictoire à l’endroit de la Société Missile FC en matière sociale et en premier ressort. Condamen la Société Missile FC à payer à sieur NGAMAMBA WANA NGUIESSI SOULEMANE Shubren la somme de 4 500 000FCFA représentant les arriérés de salaires sur 30 mois », peut-on lire.
Une victoire de toute la corporation des footballeurs
Pour Axel Nguéma Edou, vice-président de l’ANFPG, « Il est nécessaire de souligner que cette victoire est surtout collective car elle légitimise le métier de footballeur professionnel au Gabon. Grâce à cette victoire, tout sportif professionnel dont le contrat est violé peut désormais saisir directement les juridictions gabonaises pour demander réparation ».
Quant à l’ancien défenseur, il est tout aussi content de l’issue du long processus. « Malgré la durée de la procédure, justice est faite », a-t-il déclaré, exhortant les autres footballeurs qu’« Il va falloir prendre conscience de l’après-football. Vous ne pouvez pas rester silencieux pendant longtemps ».
Une issue qui sonne donc un peu comme une fin des abus et des injustices que subissent les footballeurs et une restauration de la dignité retrouvée des footballeurs.
 
                                                                                               





































 
			   
			   
			   
			   
			  






 
			   
			   
			   
			   
			  
















