En campagne pour la présidence de la Fégahand, le candidat unique dit prendre cet engagement aux yeux de la nation toute entière.
Gabonallsport : M. le Président, peut-on avoir votre état d’esprit à quelques jours de l’élection ?
Sylvain Florient Pangou Mbembo : « Mon état d’esprit n’a pas varié d’un iota. C’est celui de quelqu’un qui est en campagne pour conquérir des voix lors de l’élection de la présidence de la Fédération gabonaise de handball de dimanche prochain.
J’essaie de tout faire pour convaincre même ceux qui, de prime abord, ne sont pas de mon côté.
On aurait voulu voir le candidat sillonner les ligues comme cela se fait habituellement M. le Président.
Cette façon de faire nous est plus ou moins imposée par la situation sanitaire du moment. Elle a bouleversé nos us et coutumes mais rassurez-vous, cela n’a pas impacté le contact que nous aurions dû avoir avec l’ensemble de nos électeurs.
La campagne avec nos électeurs éloignés a été faite grâce aux nouveaux moyens de communication, notamment les réseaux sociaux et les visioconférences. Nous aurions bien souhaité aller vers tout le monde mais la technologie a su jouer son jeu.
M. le Président, qu’est-ce-qui pourra le plus vous surprendre le jour de l’élection ?
On n’est pas à l’abri des surprises et je me refuse de tout triomphalisme. Ce qui me surprendrait, c’est la présentation d’une nouvelle candidature. Ce qui me surprendrait aussi, c’est l’absence de quelques délégués que nous attendons. Je pense qu’il faut qu’on boucle avec l’élection et c’est avec une certaine satisfaction que nous allons en parler au soir de cette élection.
Peut-être un message à l’endroit de ceux qui hésitent encore à vous rejoindre.
Du fait de l’unicité de la candidature laisserait croire que le candidat sera élu comme une lettre à la poste. Je dis déjà à ceux qui hésitent à me faire confiance et je promets de travailler avec toutes les intelligences et toutes les bonnes volontés.
En ce moment précis, le handball a besoin de tous ses enfants pour se remettre débout.