Sur la quinzaine d’appelées en présélection pour les éliminatoires de l’Afrobasket, près de la moitié sont des jeunes loups, venus déjà à l’école des « grandes ».
Après un peu plus de trois ans sans réelle compétition internationale, l’équipe nationale dames de basketball, Les Panthères, va renouer avec l’extérieur. Et tout débute avec les éliminatoires de l’Afrobasket, prévues en RDC les 16 et 17 juillet prochains.
Mais quoi de surprenant si dans la configuration actuelle, on ne retrouve pas Géraldine Robert ou Matilde Okome qui ont pris leur retraite, laissant Tania Angue, Grâce Mbaïkou, Macolombe Moussirou et bien d’autres Mariline Aboghe poursuivre le travail de préparation et d’encadrement de la relève.
Et ici, le staff technique l’a bien compris en intégrant des plus jeunes et fraîches joueuses comme Safiatou Angel Victoire Maguiéguilou Koné d’Owendo 7.0, Laetitia Obone et Darenne Mengue de GSBF, Anna Francine Oroki de Tama BB, et bien d’autres Hardell Nang Abagha d’AS Estuaire.
Pour Maguiéguilou Koné, « Même si j’ai suivi le processus normal d’une joueuse, j’étais un peu étonnée de recevoir le coup de fil du sélectionneur qui m’informais que je suis présélectionnée. C’est vrai aussi je savais que cette fois-ci j’allais faire partie de cette présélection nationale ».
Quant à l’ambiance intergénérationnelle dans le groupe, tout se passe très bien. « Les grandes nous couvrent, nous sommes à leur école. Nous sommes venues d’abord pour gagner en expérience, apprendre des grandes, question de bien rentrer dans le bain des compétitions internationales », a-t-elle indiqué.
Malgré l’absence de certaines cadres (nous y reviendrons), les jeunes reconnaissent le travail de psychologue joué par le sélectionneur. « Il faut avouer que le coach joue un grand rôle aussi dans notre intégration et du coup nous n’avons pas de pression, il est rigoureux certes mais en même temps il nous met en confiance et cela nous fait beaucoup de bien ».