Selon le journal Jeune Afrique quoi aurait eu accès au document de la Fégafoot, le montant des primes des joueurs et des membres du staff serait excessivement exorbitant.
Le Gabon notre pays ne cesse de faire l’objet d’informations sensationnelles ces derniers temps. Dans une publication de Jeune Afrique datant du lundi 10 janvier, les montants des primes des Panthères du Gabon et du staff pour leur participation à la phase finale de la Can atteigneraient jusqu’à cinq fois la moyenne des autres équipes africaines.
Selon le document de la Fégafoot en leur possession et intitulé « Can Cameroun 2021 », il s’agit d’une somme de 3,8 milliards de FCFA attendue du contribuable gabonais.
En clair, il s’agit des primes de regroupement (855 millions de FCFA), par match gagné en phase de groupe (1,32 milliard de FCFA) puis pour les huitièmes de finale (550 millions de F CFA) et les quarts (1,1milliard de F CFA), sans spécifier exactement le montant qui revient à chaque jouer.
Si Jeune Afrique estime que « l’appétit des membres de la sélection – les joueurs, le staff, le sélectionneur (Patrice Neveu) et le manager général (Pierre François Aubameyang, est sans limites », l’hebdomadaire africain révèle en même temps que « Le staff, y compris les intendants et les kinésithérapeutes, demande la même somme que les joueurs et, pire encore, le sélectionneur et le manager général, eux, exigent le double ».
Si on reste sur le principe biblique que « tout ouvrier a droit à son salaire », mais face à ces « demandes démesurées », on peut bien aussi spéculer et penser que l’équipe nationale est devenue aujourd’hui un grand fonds de commerce pour certains.
Comment comprendre qu’un pays qui a envoyé près de 700 personnes (footballeurs locaux et staffs) en chômage depuis deux ans, qui affronte de sérieuses difficultés financières, puisse s’engager à débloquer autant d’argent pour la sélection nationale ?
Non ! Si cette information est avérée, cela peut ressembler beaucoup plus à un bizness à haute échelle au nom de l’équipe nationale. Et du coup, il revient à l’Etat de revoir cette ardoise qui ne semble pas objective selon certains experts financiers.
D’ailleurs selon Jeune Afrique, le gouvernement et la Présidence de la République auraient « proposé un autre système de rémunération. Notamment des primes moins importantes pour l’encadrement technique et médical et des montants globaux revus à la baisse jusqu’aux quarts de finale. En revanche, si les Gabonais allaient plus loin dans la compétition, une partie du cash price donné par la CAF serait distribuée directement aux membres de la sélection ». Affaire à suivre !