
Dans une lettre adressée au président fédéral, l’ancien SGA dénonce la concentration des pouvoirs entre un nombre très restreint de personnes, l’absence de structuration administrative et technique clairement définie, ainsi qu’un environnement marqué par des tensions personnelles récurrentes.
Une forte odeur de malaise sort au sein du Comex de la Fédération gabonaise de volleyball que dirige Raymond Bernard Bivigou depuis une dizaine d’années sans changement. Et pour preuve, le secrétaire général adjoint, Max Farlan Maganga vient de claquer la porte.
Dans sa lettre de démission, adressée au président fédéral, datant du 29 décembre 2025, il s’explique en disant que « Le climat interne actuellement prévalant au sein de la FEGAVOLLEY ne me permet plus d’exercer mes missions dans des conditions compatibles avec les exigences minimales de sérénité, de confiance mutuelle et de travail collectif qu’impose toute action associative, d’autant plus lorsqu’elle repose exclusivement sur le bénévolat ».
Et le démissionnaire de révéler : « La concentration des pouvoirs entre un nombre très restreint de personnes, l’absence de structuration administrative et technique clairement définie, ainsi qu’un environnement marqué par des tensions personnelles récurrentes, compromettent sérieusement la mise en œuvre de projets structurants et durables pour notre discipline ».
Le bénévolat étant fondé sur le respect, la confiance et la reconnaissance mutuelle, Max Farlan Maganga estime que « Tel n’est malheureusement plus le cas aujourd’hui. Et c’est donc par souci de cohérence personnelle, de responsabilité institutionnelle et de respect de mes principes, que je prends aujourd’hui la décision de me retirer de mes fonctions ».
Sans quitter la famille du volleyball gabonais dont il reste attaché, il a réitéré sa « disponibilité future à contribuer, en dehors de tout climat conflictuel, à toute initiative sérieuse, inclusive et structurante visant son développement ».
Avec cette démission qui annonce d’autres, dit-on, les volleyeurs s’interrogent déjà si les « décisions fortes » annoncées par le Président de la république toucheront aussi leur discipline sportive.






























































