
Placée sous la supervision médicale de la société Partner Médical, représentée par Mme Elizabeth Dovy, Coordinateur médical, la compétition qui se déroule au complexe sportif Augustin Monédan de Sibang connaît un franc succès dans le domaine.
On joue la 4e édition du Tournoi 33 Export cette année. A la fin de la phase de poule, nous avons rencontré Elizabeth Dovy, Coordinateur médical et représentant de la société Partner Médical qui œuvre pour le support de la couverture médicale de la compétition.
Entendu que Partner Médical assure cette couverture médicale avant, pendant et après les matches, « Il nous revient donc d’assurer la préparation des produits pharmaceutiques de base pour l’urgence et du matériel médical nécessaire pour les interventions, ainsi que du fonctionnement du service médical en répétant les règles de prise en charge d’un blessé dans le contexte particulier de ce tournoi ».

Afin de mener des actions qualitatives, chacun des trois sites, stade de Sibang, stade Monédan et stade Wembley, est loti d’une zone de prise en charge médicale avec du matériel et dispositifs médicaux ainsi que des produits pharmaceutiques mis à disposition du personnel soignant et des secouristes.
Ici le dispositif préventif de secours (DPS) est représenté par un médecin, 2 infirmiers et 4 secouristes pour chaque stade du complexe sportif qui abrite la compétition.
Plusieurs types de lésions enrégistrés
Si jusqu’à ce jour ce tournoi n’a pas encore connu d’incidents regrettables tels qu’un décès en plein compétition, le rapport de la commission médicale n’est pas très encourageant. Du début à samedi dernier, on a enregistré 10 blessures superficiels, 23 douleurs nociceptives, 33 lésions musculaires, 45 lésions articulaires, un seul cas de processus d’alimentation IV, une évacuation et aucune petite chirurgie pour un total de 113 cas cette année.

En 2024 la compétition avait enregistré 106 cas avec 4 cas d’évacuation tandis qu’en 2023, le tournoi a enregistré 132 cas dont 7 évacuations sanitaires.
« A mi-parcours du tournoi, nous avons constaté une hausse de contacts physiques dangereux, telles que les charges violentes ou les tacles », nous a confié Elisabeth Dovy. Pour elle, « Ceci pourrait s’expliquer par l’adhésion et l’augmentation des moins de 35 ans dans les équipes des entreprises participantes, par rapport aux éditions précédentes et un relâchement du corps arbitral du tournoi ».
Avant de lancer la phase des éliminatoires directes, il serait donc judicieux que les dirigeants des équipes fassent beaucoup de sensibilisation sur la notion du fair-play d’un tournoi qui n’est que corpo.