
Dans une rubrique intitulée « Ma tribune Libre », Blanchard Paterne Andoume, acteur du football gabonais et ancien dirigeant de club revient sur ce concept de parrainage pour être candidat à la Fégafoot. Un concept taillé sur mesure qui aurait pour grand bénéficiaire le président sortant qui n’a toujours pas annoncé sa position sur la prochaine élection de la Fégafoot.
« L’exigence de sept parrainages pour valider une candidature à la présidence de la FEGAFOOT, bien qu’elle paraisse démocratique sur le papier, risque de transformer notre football en vulgaire bazar dans le contexte gabonais actuel.
Connaissant l’environnement corrompu qui gangrène nos institutions sportives, ces parrainages seront inévitablement monnayés. Chaque signature deviendra une monnaie d’échange, chaque membre du collège électoral se transformera en courtier. Les candidats ne seront pas choisis sur la base de leurs compétences ou de leur vision pour le football gabonais, mais selon leur capacité financière à acheter des soutiens.
Vers une prostitution de certains dirigeants
…Pire encore, nous assistons déjà à une prostitution éhontée de certains. Nombreux sont ceux qui se positionnent stratégiquement pour décrocher un voyage à la CAN, tous frais payés, histoire de “dealer” tranquillement sur place en vue de l’élection d’avril 2026. Le football gabonais mérite mieux que ces tractations mercantiles où l’intérêt personnel prime sur l’intérêt collectif.
Cette dérive prévisible révèle l’urgence d’une moralisation profonde de notre gouvernance sportive. Sans mécanismes de contrôle rigoureux et sans transparence dans le processus électoral, nous condamnons la FEGAFOOT à rester entre les mains de ceux qui ont le plus d’argent à distribuer, non de ceux qui ont les meilleures idées pour développer notre football.
Le Gabon sportif mérite des dirigeants choisis pour leur compétence, pas pour leur portefeuille ».






























































