
Observation et promesse d’un féru de la petite reine, promoteur dans l’ombre du cyclisme gabonais et soutien de plusieurs jeunes cyclistes depuis près de trente ans aujourd’hui.
Gabonallsport : Quel regard portez-vous sur le cyclisme gabonais aujourd’hui ?
Jules Nzé Yakubu : « Ce n’est pas un secret de polichinelle, le cyclisme gabonais se porte malheureusement très mal. Et on se rend bien compte qu’après le passage de plusieurs présidents, cette mandature nous pose le plus de problèmes. Aucune activité en quatre ans, la discipline a plutôt sombré.
Pour résumer la situation, je dirai simplement que sans Tropicale Amissa Bongo, il n’y a pas de cyclisme au Gabon. Et des réflexions voient de plus en plus le jour afin que notre cyclisme soit de nouveau regarder comme toutes les autres disciplines.
Et rassurez-vous que nous avons de très bons athlètes, pour ne citer que Glenn Moulengui.
Puisque vous êtes entrain de réfléchir. Avez-vous donc quelques pistes de sortie ?
C’est un travail collectif qui est entrain d’être fait même si de façon particulière j’ai des pistes de solution. Une fois de plus, rassurez-vous, nous sauverons la discipline et elle retrouvera ses lettres de noblesse.
Vous donnez l’impression d’un futur président de la Fégacy Mr Nzé. Et si les cyclistes vous appelaient à cette noble mission.
Rire ! C’est une proposition qui m’a déjà été faite à plusieurs reprises. Agent du secteur privé, j’ai des responsabilités contraignantes qui m’ont toujours malheureusement obligé à décliner cette offre. Je veux continuer à travailler à distance et à aider les jeunes.
Je préfère laisser cette place à quelqu’un qui est là en permanence et que je peux accompagner. De façon collégiale, nous allons tout faire pour sauver le cyclisme, dans les règles de l’art et non dans le désordre ».