Depuis quelques temps, l’attaquant gabonais brille par un jeu un peu trop personnel même pour des actions de finition qui ne nécessitent qu’une passe à son coéquipier.
« Le football est un jeu collectif », a-t-on coutume. Autrement dit, nul ne peut se prévaloir seul d’une victoire même s’il a marqué plusieurs buts au cours d’un même match car avant de se retrouver sur l’action de but, celle-ci est la suite d’une action collective venue d’ailleurs.
Cette réflexion nous amène à interpeller le sélectionneur national, Thierry Mouyouma, sur le jeu devenu trop personnel de Dénis Bouanga, en équipe nationale. Avare, ingrat, personnel, tout le monde va dans ses mots pour dénoncer le jeu de Dénis Bouanga qui n’a pourtant plus rien à prouver.
Lors du match des éliminatoires contre la Cote d’Ivoire le 7 juin dernier à Korogho et qui s’était soldé sur le score de 1-0 en faveur des Ivoiriens, le Gabon est passé à côté de la victoire, tout juste à cause du jeu parfois très personnel de Dénis Bouanga dans deux ou trois actions de buts, cherchant semble-t-il, à être à tout prix buteur, comme si être passeur décisif ne fait pas partie aussi du palmarès d’un footballeur.
Vendredi dernier face au Maroc, le public a été servi à nouveau par ce jeu un peu trop personnel de Bouanga qui semble de plus en plus oublier que le football est un jeu collectif, la victoire collective, la joie collective.
Au moment de préparer la 2e journée des éliminatoires de la Can Maroc 2025, nous osons penser que non seulement l’observation lui a déjà été faite en interne et que le pays compte toujours sur lui comme un des cadres de l’équipe afin de confirmer la qualification pour la Can 2025 qu’il a annoncé après la défaite contre le Maroc.