Trois grandes associations de journalistes sportifs, aucune n’a fait une sortie visible pour cette distinction et cette reconnaissance grandiose qu’on ne célèbre pas pour la presse politique, économique ou des faits divers.
La communauté internationale a célébré ce 2 juillet la journée mondiale de la presse sportive. Une distinction et une reconnaissance grandiose qu’on ne célèbre pas pour la presse politique, économique ou des faits divers.
Des trois grands regroupements des journalistes sportifs connus, UGPS (Union gabonaise de presse sportive) auquel appartient Gabonallsport, APPS (Association des professionnels de la presse sportive) et UFRESGA (Union féminine des reporters sportives du Gabon), aucune manifestation, aucun appel à une assise pour réfléchir de l’avenir de la corporation.
Pourtant, la pleine forme n’existe ici pas comme on l’aurait pensé. Une bonne occasion manquée pour nos trois associations corporatistes de se retrouver pour jeter, pourquoi pas, un regard froid sur la santé de notre corporation qui ne se retrouve que lors des décès.
Aujourd’hui et faut-il le rappeler, non seulement la presse sportive du Gabon fait déjà aussi face aux intrusions comme on le vit ailleurs mais aussi et surtout, elle semble se complaire aux divisions internes, parfois entretenues par certains ainés et autres lobbies sportifs.
A côté de ce premier diagnostic regrettable, le grand malade debout, du moins les journalistes sportifs privés au Gabon vivent dans des conditions peu enviables. Et pour être plus réaliste, comme la presque totalité de leurs confrères de la presse privée des autres secteurs, les journalistes sportifs broient du noir et ne vivent presque pas de leur métier.
Sans publicités conséquentes, les médias privés sportifs sont asphyxiés de plus en plus par le nouveau goulot d’étranglement que constitue aujourd’hui toute la paperasse qui fait d’eux ou de chacun une entreprise de presse digne de ce nom. Conséquence, on n’est réduit à des pages Facebook et autres blogs qui foisonnent le milieu.
En cette circonstance particulière de la célébration de la journée mondiale du journaliste sportif, l’heure est venue au rassemblement et à la communion des pensées. L’heure n’est-elle pas aussi venue à la dénonciation des diviseurs ? Car sans tout cela, nous ne serons jamais forts. A quoi s’attend-on quand les loups se mangent entre eux ?
Et à l’heure de la restauration des institutions et de la dignité des enfants du pays, ne faut-il pas que les autorités jettent un regard particulier pour cette presse spécialisée qui contribue tout aussi au développement et au rayonnement du Gabon ?
Bonne fête en différé à tous les journalistes sportifs du Gabon, d’Afrique et du reste du monde.