La réunion a eu lieu mardi soir et avait pour but de mettre une dynamique d’ensemble de préparation et de progrès desdits jeux.
Afin de mettre une dynamique d’ensemble de préparation des 13e des Jeux Africains prévus au Ghana en mars 2024, le Comité national olympique gabonais, le ministère des Sports et les fédérations sportives se sont retrouvés mardi soir au siège du Comité olympique.
Ouverts par le président du CNOG, Crésant Pambo, les travaux étaient présidés par le directeur général des Sports, Valérie Lébondo épouse Mouandzoudi. Pour le président du Comité olympique, « Il est important de changer de paradigmes. On doit se concerter avec les fédérations et s’accorder avec le ministère des Sports, pour engager les athlètes dans une démarche de progrès ».
En termes clairs, on va mettre fin au tourisme sportif dont sont habituées certaines fédérations sportives. « C’est important que l’ensemble des fédérations comprennent les conditions dans lesquelles on sélectionne les athlètes pour représenter notre pays à l’étranger », a déclaré le président Pambo ; vision approuvée et partagée par le DG des Sports, Valerie Lébondo.
Pour prendre part à ces Jeux Africains qui précèdent d’ailleurs les JO Paris 2024, quatre conditions sont désormais soumises aux fédérations et à tout athlète retenu à savoir les performances personnelles, les compétitions nationales, les rankings et l’invitation de la Fédération internationale pour les sports collectifs.
Entendu que le Gabon est classé généralement dans la fourchette de 20e pays aux Jeux Africains la présente démarche vise à offrir plus de médailles à notre pays et donc à améliorer notre classement africain.
Les Fédérations ont donc 72 heures pour produire les noms de leurs athlètes car ici, les délais des procédures sont respectés à la lettre.