Il s’agit de Dimitri Obamissang, athlète venu d’Oyem sur initiative propre suite au soutien financier d’un mécène de la ville d’Oyem.
La ville de Buéa a accueilli ce samedi la 28e édition de l’Ascension du Mont Cameroun. Evénement sportif international qui a accueilli cette année plus de 600 athlètes venus de treize pays différents, pour gravir les 4000m de ladite montagne. Mais la course a failli virer au drame.
Selon la police locale, « Les explosions ont explosé à trois endroits quelques minutes après le début de la course ». Bilan, 18 blessés enregistrés dont un athlète gabonais venu d’Oyem, Dimitri Obamissang, qui raconte d’ailleurs les faits.
« Cinq athlètes étaient devant moi. Juste au moment où j’étais sur le point de les dépasser, la bombe a explosé et a frappé ma jambe », a-t-il déclaré aux journalistes dans une structure sanitaire où il a été conduit d’urgence après sa blessure.
L’indignation de la Fédération gabonaise d’athlétisme
Informé de la situation, le président de la Fédération gabonaise d’athlétisme (FGA), Anaclet Mathieu Taty a fait un communiqué afin d’éclairer l’opinion sur la situation.
En déplorant ces évènements malheureux et en affichant la compassion pour le compatriote, « Le Président de la Fédération gabonaise d’athlétisme tient à informer la communauté sportive et l’opinion nationale qu’elle n’a officiellement aligné aucun athlète dans cette épreuve de l’Ascension du Mont Cameroun ».
Toute chose qu’il avait d’ailleurs signifiée à son collègue du Cameroun qui l’avait informé de la présence de deux athlètes et d’un coach gabonais à Buéa.
Selon le communiqué de la FGA, « Ces deux athlètes gabonais, du reste méconnus de la Direction technique nationale, auraient agi intuiti personae, aidés en cela par un mécène installé à Oyem par où ils seraient passés pour rallier le Cameroun ».
Occasion donc pour le président Taty de rappeler « à tous les athlètes, dirigeants et autres mécènes que les procédures de participation à toute compétition internationale relève exclusivement de sa compétence encadrée par le ministère de Tutelle ».