Influent membre de l’ANC, au pouvoir, le président de la CAF est pressenti pour être le prochain président de ce parti en décembre prochain.
Les jours qui viennent sont déterminants pour Patrice Motsepe. A quelques jours de l’élection de l’ANC (au pouvoir en Afrique du Sud), le président milliardaire de la CAF et plus gros contributeur financier de l’ANC, est devant un choix assez difficile.
Considéré à 59 ans, comme l’une des personnalités les plus riches d’Afrique du Sud, et même pressenti à la présidence de ce pays, Patrice Motsepe fait objet de plusieurs appels à candidature pour la présidence de l’ANC dont l’élection est prévue à la mi-décembre prochain.
Entre l’ex-président sud-africain, Jacob Zuma, englué dans les scandales et contraint à la démission en 2018, et son successeur, Cyril Ramaphosa, visé lui aussi depuis quelques mois par une enquête autour de mystérieuses sommes découvertes au cours d’un cambriolage dans l’une de ses propriétés, et dont il est le beau-frère, Patrice Motsepe semble être le chouchou aujourd’hui des Sud-Africains.
Arrivé à la tête de la CAF de manière surprenante et aujourd’hui contesté aussi pour sa gestion dite approximative à la tête de l’Institution faitière du football en Afrique, on s’interroge encore sur le choix que fera Patrice Motsépé d’ici très peu.
Mais très introduit dans les couloirs de la CAF, le journaliste Richard Naha Naha, dont les révélations sont parfois inédites, affirme sans risque de se démentir que « Motsepe veut être président de l’ANC ».
Mais quitter la CAF en cours de mandat. Regrets ou satisfaction ?