L’annonce a été faite ce vendredi soir à Conakry par le président Patrice Motsepe, brandissant le retard de la construction des infrastructures y relatives.
Triste soirée pour le peuple guinéen. Le pays s’est vu retirer l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations en 2025 à la Guinée au motif que les infrastructures ne sont pas prêtes. L’annonce a été faite ce vendredi soir par le président de la Caf, Patrice Motsepe, en conférence de presse, après avoir rencontré les autorités nationales notamment le ministre des Sports, le Premier ministre et le Président de la Transition.
«La Can 2025, qui avait été attribuée à la Guinée, nous ne sommes pas prêts pour le moment en Guinée, et il nous faut rouvrir ce processus », a déclaré le président Motsepe qui a immédiatement indiqué devant la presse que la Caf allait rouvrir l’appel à candidatures pour l’accueil de la compétition.
« Demain, on demandera à la Caf de recevoir de nouvelles candidatures parce qu’en l’état actuel, les infrastructures et les équipements ne sont pas adaptés ou prêts pour que la Caf puisse accueillir la Can en 2025 en Guinée », a conclu le président de la Caf.
Promesses non tenues des autorités
Il faut noter que c’est en 2014 que la Caf, sous Issa Hayatou, avait attribué l’organisation des Can 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. Suite à la réorganisation des calendriers, un décalage avait été effectué avec l’attribution de l’édition 2021 au Cameroun, celle de 2023 à la Côte d’Ivoire et celle donc 2025 à la Guinée.
Le 7 janvier 2019, La Guinée a accepté d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations en 2025. Entre temps, la compétition est passé à 24 équipes et jusqu’au début de cette année 2022, aucune infrastructure n’était encore sortie de terre, malgré les assurances des autorités dont le président de la junte.
En août dernier, le chef de la junte au pouvoir en Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, s’était engagé auprès de la Confédération africaine de football (CAF) à ce que la Coupe d’Afrique des nations attribuée à son pays ait lieu comme prévu.
« Evénement d’intérêt national et prioritaire, toutes les dépenses pour les besoins de l’organisation seront traitées de toute urgence », avait déclaré le Chef de l’Etat à travers un communiqué.