Réaction de l’ancien président du Comité olympique, dans un entretien qu’il nous a accordé dimanche soir car hors du pays samedi dernier lors de l’élection de son successeur.
Léon Folquet fait désormais partie de l’histoire du Comité national olympique gabonais (CNOG). En bien ou en mal, l’homme a fait son temps et a décidé de passer la main. Geste rare dans notre univers sportif. Il faut s’appeler Folquet, André Angwé ou Léopold Evah pour prendre ce genre de décision.
Mais on attendait une conférence de presse de l’ancien journaliste pour faire son bilan de depuis 2007, il a choisi de se limiter au cercle fermé de l’assemblée générale du CNOG. C’est quelqu’un qui est très attaché aux textes.
Hors du pays samedi dernier lors de l’élection de son successeur, Léon Folquet nous a accordé une bref entretien après cette élection. L’homme se satisfait de son passage au CNOG.
« Actuellement, je laisse le Comité olympique dans un état sain. Le président et le nouveau SG faisaient partie de l’ancienne équipe, les comptes viennent d’être audités par le CIO. Je laisse une administration qui fonctionne bien et qui est opérationnelle », a déclaré celui qu’on appelle désormais l’ancien président.
Pourtant, le président sortant laisse non réalisé, un dossier tout aussi important. Le CNOG n’a toujours pas de siège propre. Une exception lorsqu’on sort du Gabon. « Le siège en parfait état avec des archives comptables et administratives. En tout cas le comité olympique est opérationnel », a-t-il indiqué.
L’homme ayant fait ce qui lui était possible, le contexte gabonais étant parfois particulier, il semble bien connaître l’équipe qu’il laisse. C’est des jeunes qu’il a façonnés et dont il connaît l’efficacité. D’où ce souhait : « Bon vent et pleins succès à la nouvelle équipe qui dispose d’une bonne expérience et d’un savoir-faire olympique ».
Les grands hommes savent parfois lire le temps. Et Léon Folquet en fait désormais partie !
