Les deux professionnelles appelées en renfort pour la patrie sont sorties de la bataille blessées et rentrées en clubs sans aucun supplément financier pour la suite de leurs soins.
Finie l’aventure de la Can féminine Maroc 2022 mais les déboires de nos filles se poursuivent. Appelées en renfort pour la double confrontation du Gabon contre le Togo, Diane Stéphanie Angue et Darcy Edzoumou ont payé le prix de l’amour du pays car blessées au champs de bataille.
La première s’est blessée au cours d’un entrainement à Lomé au Togo alors que la deuxième s’est blessée lors du match retour à Libreville. Après examens, le diagnostic présente une entorse à la cheville pour Diane et d’une autre entorse à l’épaule pour Darcy, avec, comme on peut s’imaginer, plusieurs jours d’incapacité.
Si pour Diane Angue, qui n’a pas aussi reçu sa prime au motif de cette blessure (version du staff technique), « Mon état s’améliore mais je continue les soins à mon compte », pour Reine Darcy Edzoumou, « Mon état s’améliore un peu et actuellement je lève difficilement le bras et ils (La Fégafoot : ndlr) m’ont donné les médicaments pour un traitement à suivre pendant 15 jours ».
En analysant à froid les propos de nos deux seules professionnelles appelées sous les couleurs nationales, non seulement la Fédération, et beaucoup plus le ministère des Sports, n’aurait point tenu compte de leurs statuts de professionnelles mais aussi on a manqué de reconnaissance pour nos deux filles.
Et du coup, à ce qui semble, elles vont faire leur suivi médical et si possible leur rééducation en club à leurs frais alors qu’elles étaient venues défendre la patrie. Simple question : pensons-nous aux échéances à venir où nous pourrions encore avoir besoin d’elles ?