Si les faits sont avérés, le Maroc devrait être passible d’une sanction digne de ce nom car coutumier des faits. Et du coup la Guinée Bissau a demandé un report du match attendu ce mercredi à 19h (TU).
Depuis ce mercredi matin, la toile est enflammée par ce qui pourrait paraître comme un scandale sportif. Déjà au Maroc dans le cadre de la 3ème journée des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022, des joueurs et dirigeants bissau-guinéens seraient atteints d’une intoxication alimentaire.
« La quasi-totalité des joueurs et des membres du staff ont eu des maux de ventre suivis de diarrhée et de vomissements après avoir dîné mardi à leur hôtel marocain », a révélé le sélectionneur Baciro Candé à l’Agence de presse sénégalaise. Et de poursuivre : « Quinze minutes après être sortis de table, des joueurs et des membres ont senti des douleurs au ventre, certains ont eu la diarrhée, nous avons été acheminés à l’hôpital que nous avons quitté au petit matin ce mercredi (vers 5h45 heure locale) ».
Informée confirmée par le confrère de la Radio nationale, Valdomar Tchongo, sur place au Maroc, sur les antennes de Rádio Africa FM de Bissau.
Alors que le match devait se joue ce mercredi à 19h (TU), le président de la Fédération de football de Guinée Bissau, Carlos Teixeira, a refusé de faire jouer son équipe. « Dans ces conditions, je n’enverrai pas les joueurs sur le terrain, ce serait un acte criminel de ma part », a-t-il déclaré à la presse.
En cas de report, le calendrier de ce groupe va constituer un véritable casse-tête puisque le match retour entre les deux sélections est programmé samedi prochain alors que le match de la 2e journée Guinée-Maroc, reporté pour coup d’Etat, devrait se jouer mardi prochain.
Il faut rappeler qu’en octobre 2017, Les Panthères du Gabon avaient étés victimes d’une intoxication alimentaire similaire à la veille du match qui les opposait à Casablanca contre le Maroc lors d’un match d’éliminatoires de la coupe du monde 2018.
La Caf et la Fifa sont attendus sur ce dossier qui éclabousse un pays coutumier des faits.