Une bien curieuse déclaration du président de la Fédération gabonaise de basketball qui ne sonne que respect des institutions et courtoise envers les disqualifiés.
Après le forfait organisationnel des éliminatoires de l’Afrobasket dames, enregistré par la RDC, tout porte à croire qu’un quelconque espoir est permis. Loin de cela car un forfait reste un forfait.
Mais en conférence de presse mercredi après cette disqualification de la RDC, Willy Conrad Asseko, le président de la Fédération gabonaise de basketball (Fégabab) semble jouer pour le respect des institutions et la courtoise envers les disqualifiés.
« Nous aurions aimé une qualification sur le terrain car nos filles étaient en préparation depuis trois mois et en bloc pour se qualifier à Kinshasa », a déploré le président fédéral, très conscient du jeu des mots que constitue le vocable « forfait organisationnel » et qui n’est autre que la disqualification des Léopards dames.
Si pour Willy Conrad Asseko, « Nous ne voulons pas mettre la Fiba sous pression et restons accrochés à leur décision », il ne fait l’ombre d’aucun doute que la messe est dite contre la RDC qui s’est lancé dans une hasardeuse aventure.
Et l’interrogation de la doyenne Betty Kalanga en dit long. « Pourquoi vouloir organiser la zone 4 sans pour autant assumer vos responsabilités », a-t-elle déclaré, accusant même les autorités sportives de son pays de briller dans « la mauvaise gestion, de la désorganisation ».
Le Gabon reste accroché à la décision de Fiba. Oui juste par respect de l’Institution. Et décider autrement en lieu et place d’une qualification du Gabon serait, aux yeux du monde, un manque de sérieux et une honte de Fiba.