Depuis leur retour de Gaberone jeudi dernier, les filles n’ont toujours regagné leurs familles et depuis quelques heures, 5 d’entre elles seraient admis aux urgences de l’hôpital militaire.
A beau dénoncer l’injustice avec le football féminin, rien ne change. Après toutes les tracasseries rencontrées pour venir jouer pour le pays, voilà notre équipe nationale, toujours en casernement forcé au Centre technique de Bikélé, en attente de percevoir leurs primes de regroupement.
« Nous sommes encore là à cause du non payement de la prime de regroupement », nous a révélé une source proche alors que la Fégafoot tente de se défendre ou mieux, de cacher la vérité pour une affaire qui concerne logiquement la tutelle.
Selon un dirigeant joint, « Il n’y aucun souci particulier. Nous avons dû revoir les plans de vols, échelonnés entre le 30 septembre et le 5 octobre ». Simple question, si c’est les expatriées, en contrat avec des clubs professionnels, qui sont soumises aux vols, pourquoi garder les autres qui sont des élèves, étudiantes et travailleuses ?
Et notre interlocuteur de répondre : « Nous avons engagé un travail psychologique avant leur retour » alors qu’une autre source nous révèle que « Certains membres du staff ont quitté Bikélé et sont tranquillement chez eux ».
5 cas aux urgences de l’hôpital militaire
Si la lenteur administrative a fait que Maïmouna et Vanessa Mazaly quittent forcément le groupe pour des urgences avec leurs clubs, nous apprenons que 5 joueuses sont admises aux urgences à l’hôpital militaires depuis quelques heures.
Selon une source hospitalière, « Nous venons de recevoir 5 filles en urgence ici à l’hôpital militaire. Elles présentent de la fatigue, de l’étouffement, des douleurs articulaires et des vomissements ».
Pourtant, à ce qui semble, une joueuse nous dira : « Je ne pense pas que ce soit un problème de digestion parce que nous mangeons bien équilibré ici ».
Qu’est-ce qui peut justifier un tel retard de paiement juste des primes de regroupement alors que chez les garçons, ces primes sont payées immédiatement à leur arrivée.
Promesse leur aurait pourtant donné depuis vendredi dernier de régler le problème ce lundi. Problème non réglé, voilà qu’on fait déjà fasse à une autre situation dans ce casernement forcé.