Pour le président de la Linaf, certains sont passés à côté de la plaque en raison de leurs positionnements affichés pour des raisons bien connues. Conséquence, dirigeants et autres sportifs ne veulent plus s’ouvrir aux journalistes gabonais.
Gabonallsport : Monsieur le Président, vous êtes dirigeants sportif de premier plan au Gabon. Quel regard portez-vous sur la presse sportive au Gabon aujourd’hui ?
Brice Mbika : « Les journalistes sportifs passent à côté de la plaque au Gabon. Ils ne sont pas conscients du rôle qu’ils peuvent jouer dans la construction de notre sport en général et du football en particulier. Ils devraient éveiller les consciences et s’assurer sans passion aucune et sans parti pris que nous dirigeants, faisons bien ou mal.
Vous pouvez être plus clair ?
Ce n’est pas normal qu’à chaque article, on se pose beaucoup plus la question de savoir qui a écrit et comprendre tout de suite qui lui a dicté l’article. C’est d’une tristesse ……..
Nous dirigeants entendons parfois beaucoup de choses racontées même parfois par eux même : presse alimentaire (PA), les atalakoutistes, les espions, les bras séculiers, etc. Ça n’honore pas la corporation. Certes il y a une ligne éditoriale, mais de là à devenir courtisans tout en perdant sa dignité, même aux yeux des commanditaires, on ne représente plus RIEN du tout.
Cela peut-il avoir des conséquences à court, moyen et long terme ?
La conséquence aujourd’hui c’est que peu de dirigeants dans les fédérations, dans les ligues nationales ou provinciales ne sont plus motivés à communiquer. Pas envie d’organiser des conférences de presse, des points de presse, des déjeuners de presse, de passer sur des plateaux ou d’accorder des interviews.
Beaucoup d’entre nous sont persuadés qu’il va avoir un piège quelque part ou une désinformation. Du coup, on se contente de simples communiqués de quelques lignes. Tout ça parce que chez nous, la presse sportive est manipulable, manipulée et à la solde.
Une conclusion ?
Beaucoup ayant choisi de ne plus informer mais plutôt de nuire par la désinformation, cher Gabonallsport, essayez de rester dans ce petit groupe là que beaucoup de dirigeants ou hommes politiques n’aiment pas ».