Voilà ce qu’il faut retenir du communiqué de la Fégafoot publié ce vendredi 28 octobre et qui découle de la réunion avec l’Association des clubs de D1 et D2 lundi dernier.
Alors que criait déjà ici et là, à tort ou à raison, nullité du processus électoral pour la présidence de la Ligue national de football féminin (LNFF), la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) a finalement choisi de bien faire les choses car saisie par l’Association des clubs de D1 et D2 sur la question.
Initialement prévue à la demande du ministre des Sports, Franck Nguéma, pour « Au plus tard le 31 octobre 2022», un communiqué de la Fégafoot datant de ce vendredi 28 octobre, annonce le report du calendrier de la mise en place de la Ligue nationale de football féminin.
Les conditions n’étant pas réunies pour une élection digne de ce nom, l’Association des clubs de D1 et D2 qui sont les électeurs, avait alors saisi la Fédération à ce sujet. Et la décision du report fait suite à une séance de travail le lundi 24 octobre dernier entre la Fédération et cette Association.
Selon le communiqué, « l’Association a sollicité l’insertion de ses membres au sein de la commission ad hoc en charge dudit processus et la prorogation des délais impartis pour la mise en place de la LNFF. Requête acceptée après consultation des autres parties prenantes institutionnelles ».
Non seulement le communiqué de la Fégafoot indique que « La mise en place de la LNFF a été repoussée pour le 30 novembre 2022 au plus tard », mais aussi et surtout un nouveau calendrier électoral sera mis en place et communiqué dans les délais.
Tout est donc à refaire, peut-on dire ! Même si pour le moment, une seule candidature a été déposée à la Fégafoot conformément à la première date arrêtée, celle de Généviève Assangone Olui.