Pédophilie/Parfait Ndong se lâche enfin car incompris depuis longtemps !

Parent et dirigeant sportif indigné, resté en réserve depuis l’éclatement de ce qui peut s’appeler aujourd’hui le capellogate et des ramifications actuelles de ce réseau, il a décidé d’en parler sans mettre les gangs.

Gabonallsport : Dirigeant sportif et responsable d’un centre de formation, ancien international et père de famille. Vous donnez l’impression que la crise actuelle sur la pédophilie ne vous dit rien.

Ndong Parfait : « En retenant la fin de votre question-observation, je vous dis d’emblée que vous ne connaissez pas qui je suis dans ce genre de choses. Je suis un homme stable spirituellement, moralement et dans une certaine mesure socialement.

 Rester indifférent sur la crise actuelle liée à la pédophilie. Je vous dis simplement que vous êtes le seul média venu vers moi pour pendre ma réaction et mon avis.

Alors M. Ndong Parfait !

Je dis déjà merci au journaliste Molina parce que le Gabon n’a jamais voulu m’écouter et personne n’a jamais pris ce que je disais en considération. Et pourtant je le dénonce depuis longtemps.

Je suis parti de la ligue de football de l’Estuaire et personne n’a jamais voulu comprendre pourquoi je l’ai fait. Je vous dis alors que c’est la principale raison de mon départ de la ligue.

Par ailleurs, j’ai demandé plusieurs audiences au ministre des Sports qui dit aujourd’hui ne pas être au courant de cette affaire. Cela m’étonne beaucoup. Combien de fois je lui ai démandé des rendez-vous depuis qu’il est fonction ! Ce n’était pourtant pas pour venir lui demander une quelconque faveur. Encore que ce n’est pas trop dans mes habitudes. Mon but était simplement d’aller vers lui afin de dénoncer le phénomène.

J’ai averti le président de la Fédération. J’ai fait de même à M. Mombo, récemment arrêté. Je vous avoue que je suis abattu depuis que cette histoire a commencé.

La méfiance des parents aujourd’hui se fait-elle ressentir dans votre centre de formation ?

Je vous dis tout de suite oui car le nombre d’enfants dans mon centre a doublé. C’est une preuve de ma crédibilité. Et quand je reçois ces enfants, je prends d’abord leurs avis sur la question dans leurs clubs de provenance.

Donc chez moi, cela est impossible. Non seulement parce que je connais tous mes éducateurs, mais aussi et surtout leurs enfants jouent chez moi. Mais soyez rassurés, nous veillons beaucoup sur nos enfants.

J’ai mal au cœur parce qu’au lieu d’être en avance sur des vraies choses, nous le sommes pour des ignominies de ce genre. Et surtout que cela est déjà remonté sur le plan international.

Finalement ce mal n’est-il pas un bien aujourd’hui pour relancer sainement le football gabonais ?

Ah oui ! Et ma certitude c’est que ce n’est que le début. J’ai déjà été entendu au B2 et j’ai dit ce que j’avais à dire et je reste encore à leur disposition. Je pense qu’il faut aller jusqu’au bout.

Certains de ces enfants violés sont parents aujourd’hui. Si ces gens peuvent parler, je crois qu’ils peuvent sauver aussi la vie de leurs enfants et les enfants des autres.

Et au regard de la mobilisation sur la question au B2, je suis content de savoir que le Chef de l’Etat a pris l’affaire à bras-le-corps, au nom de la protection des enfants et en vue d’être en phase avec sa politique sur la jeunesse ».