
Le premier est membre fondateur de la Fédération gabonaise de cyclisme, ancien VP et Trésorier de la Confédération africaine de cyclisme et le second est ancien cycliste international.
La mort fait mal et elle fait parfois bien mal, selon le degré d’intimité qu’on aura eu avec le disparu. Et le passage de Martial Paraiso aura marqué le cyclisme gabonais.
Dans son message, le président Thomas Franck Eya, successeur immédiat de Martial Paraiso en 2006, a le cœur percé à l’annonce du décès de son prédécesseur. « RIP à l’admirable dirigeant sportif qu’il était. Il savait faire avancer les choses même si ses méthodes pouvaient être parfois contestables. On peut dire qu’il a fait vibrer le cyclisme gabonais », peut-on lire.

Si le président Paraiso a marqué cette génération de dirigeants, il en va de même de celle des cyclistes de l’époque. C’est le cas de l’ancien international Ephrem Ekobena, « Le cyclisme gabonais est devenu un sport populaire avec la création des courses sur route et de pistes, avec à sa tête le président Martial Paraiso. La particularité de cette période est qu’il y avait un calendrier de compétitions nationales, de janvier à octobre, sans interprétation, en respectant le calendrier UCI (courses fédérales, provinciales et VTT). Et c’est toujours à la même période, où le meilleur cycliste de l’année était récompensé et c’est à base de ces résultats que nous étions sélectionnés en équipe nationale. C’était aussi une période caractérisée par une panoplie de sponsors comme Colas, Sobea, Satom, Gabon Meca et bien d’autres».
Comme quoi, nos actions du moment feront de nous les héros et références de demain.
































































