C’est une nouvelle cuvée de 17 filles étudiantes à l’INJS qui vient de se former sur des notions basiques du ping-pong à savoir découverte de la discipline, prise de contact avec les mouvements, les gestes, les déplacements.
Depuis son arrivée à la tête de la ligue de tennis de table de l’Estuaire, Wilfried Nguéma, se bat contre vents et marées pour donner à la ligue son lustre d’antan. Et parce que le tennis de table ne peut plus être fermé, une formation initiatique de 17 femmes entraineurs a eu lieu dimanche dernier à Libreville.
« A notre arrivée à la tête de la ligue, nous n’avons pas estimé urgentes les compétitions mais la formation des arbitres et des formateurs est plus notre priorité. Et c’est ce que nous continuons de faire avec cette formation des entraîneurs féminins », nous expliqué le président de la ligue.
« Nous sommes dans une discipline sportive où on veut attirer les gens. L’expérience ayant montré que les femmes sont parfois réticentes quand c’est un homme qui les entraine, nous nous sommes penchés sur la gente féminine qui semble avoir donc plus de facilités à attirer les jeunes », a déclaré le président Wilfried Nguéma.
Dans l’optique d’un partenariat que la ligue entend mettre en place avec le ministère de l’Education nationale, on n’a pas besoin d’un background pour entrainer mais plutôt d’une bonne formation. Et pour l’instant, il ne s’agit pas d’entraineurs d’élite mais de relais car ces stagiaires, essentiellement étudiantes à l’INJS, vont se déployer dans les milieux scolaires pour des campagnes de détection en premier lieu.
On comprend donc qu’aux 500 premiers étudiants déjà été formés à l’INJS en un an, cette cuvée de 17 autres filles se forme « sur des notions basiques du ping-pong à savoir découverte de la discipline, prise de contact avec les mouvements, les gestes, les déplacements, et pour susciter plus d’intérêt pour la 2e séance à communiquer le moment venu ».
Il va falloir donc que le ministère des Sports mette aussi en place une stratégie diversifiée avec les fédérations sportives dans le but de la promotion de toutes les disciplines sportives, notamment les moins visibles.
