
Faute d’interlocuteur au ministère des Sports, Mme Ossawa et son bureau se voient obliger de frapper aux portes de la première institution du pays afin de faire état, de vive voix, de la situation de blocage du national-foot féminin.
Suite à la situation de blocage du national-foot féminin et de la lenteur entretenue par la tutelle pour donner suite à ce dossier, la présidente de la Ligue nationale de football féminin (Linaffem), Odile Andréa Ossawa, à la tête d’une délégation, a été reçue ce mercredi 30 octobre par le Conseiller Spécial (CS) Chef du Département Sports, du Président de la République, Paul Ulrich Kessany.
« Il était question pour les deux parties d’évoquer la très préoccupante situation de la Linaffem qui, jusqu’à présent, n’a reçu aucune bonne nouvelle concernant la reprise du championnat. Et nous lui avons fait remarquer que non seulement nous n’avons pas été associés à la dernière réunion qui actait le lancement des championnats mais aussi que le ministre des Sports refuse de nous recevoir, on ne sait pour quelle raison », nous a confié la présidente de la Linaffem. « Et du coup, on ne savait plus à qui nous adresser en dehors de la Présidence de la République », a poursuivi Odile Ossawa.
Comme on peut donc le comprendre, « Nous avons fait un plaidoyer afin que le CS soit notre fidèle interprète auprès du Président de la République pour que la discrimination que subit la gente féminine trouve réparation et ainsi, que tous les enfants du pays (femmes et hommes) jouent au football. Il n’y a pas d’hymne national pour les hommes et un autre pour les femmes ».
En s’interrogeant sur les raisons profondes qui font retarder ou bloquer les instructions du Président de la République sur le financement des championnats nationaux, la rencontre avec cette autorité des Sports apportera certainement du baume au cœur à la Linaffem qui attend ardemment le décaissement des fonds pour démarrer ses activités.