Paradoxe relevé par le Général Auguste Roger Bibaye Itandas, pour l’une des villes les plus couvertes en structures hôtelières.
Lambaréné la capitale du Moyen-Ogooué est une ville aux multiples particularités. C’est d’abord la ville qui a accueilli le célèbre Docteur Schweitzer, c’est la ville qui est traversée par deux fleuves. Cest aussi la ville la plus fournie en structures hôtelières au Gabon après Libreville.
Pourtant cette belle renommée cache un dilemne quelque peu révoltant. Il se trouverait qu’elle soit la capitale provinciale la plus pauvre en infrastructures sportives.
Lors d’une rencontre le vendredi 18 octobre avec la délégation de la Fédération gabonaise d’athlétisme en mission de détection des talents à Lambaréné, le Général Auguste Roger Bibaye Itandas est assez triste de la situation.
Et dans un franc-parler qui lui est propre, il a fait un tableau sans complaisance de la situation de la ville. « Seule capitale provinciale sans stade municipal, sans espaces pour la pratique de l’athlétisme et bien d’autres disciplines sportives », a-t-il relevé à ses hôtes.
L’ancien volleyeur est bien de ceux qui pensent avec conviction que « ça marchait mieux il y a plusieurs années et le relâchement a donné ce qu’on constate aujourd’hui. Et Lambaréné en souffre énormément ».
En appellant à « repartir aux fondamentaux parce qu’on veut nier certaines réalités », l’officier supérieur épouse l’approche des nouvelles autorités sur la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives et autres plateaux sportifs de proximité et attend impatiemment voir ce vent souffler à Lambaréné.
Certainement qu’une bonne nouvelle venant de l’Office national du développement du sport et de la culture (ONDSC) serait déjà dans les couloirs de son cabinet.