L’ancien secrétaire général de la ligue de taekwondo de l’Ogooué Ivindo se trouve dépité à cause de l’absence d’activités inhérentes à cet art martial dans la province.
L’inquiétude plane dans les esprits des férus du taekwondo dans la province de l’Ogooué Ivindo. Selon Me Clovis Nzoghe, l’ancien secrétaire général de la ligue, l’art martial n’est plus pratiqué dans l’Ogooué Ivindo alors que la ligue provinciale avait fonctionné pendant plusieurs saisons, pour le bonheur des praticiens et surtout des plus jeunes qui commençaient à prendre des grades.
Malheureusement, il y a bientôt deux ans, dans le cadre de la normalisation, le Comité national olympique avait entrepris une tournée inter provinciale qui avait laissé un goût amer aux dirigeants de cette Institution dont la main n’avait pas tremblé pour sanctionner lourdement la jeune ligue de l’Ogooué Ivindo en la suspendant.
« Aujourd’hui, la visibilité est nulle sur le terrain. Aucun club, aucun jeune, même pour la forme n’est encore visible pour la pratique de ce sport cher à Me Mbia ou Me Celio », a déclaré Me Clovis Nzoghe Mendome quiregrette par ailleurs le départ de Makokou de Me Justice Oguinda, sous-officier des FPN, avec qui il avait entrepris un travail d’encadrement des jeunes dans la ville.
Au regard de cette regrettable situation, non seulement Me Clovis Nzoghe se demande quand sera levée cette sanction mais aussi « prie le Bon Dieu afin que cette sanction puisse expirer pour le bonheur des jeunes de l’Ogooué Ivindo ».
Joint au téléphone, le président de la Fédération gabonaise de taekwondo, Me Dénis Mboumba Decostho, s’est voulu clair. « C’est le Comité national olympique qui avait décidé de suspendre cette ligue et celle de Ogooué Lolo qui disposaient de clubs fictifs et électoraliste. Et jusqu’à ce jour, nous constatons que la situation se poursuit, entendu que ce n’est pas la Fédération qui crée les clubs », a-t-il déclaré.
Pour le président fédéral, « Nous attendons toujours des informations liées à la création des clubs, au moins trois, par des personnes habilités, et les deux ligues vont réintégrer la grande famille nationale ».
Dure épreuve car il faudrait avoir sur place des ceintures noires 2e ou 3e dan pour créer des clubs à Makokou, Ovan, Boué et Mékambo.