En reconnaissant ouvertement qu’il est mal conseillé, le Dr André Jacques Augand vient de marquer un pas qui fait dire que les véritables ennemis du développement du sport sont les agents du ministère des sports.
Parce qu’ils font la pluie et le beau temps autour du ministre des Sports, voilà finalement qu’ils plombent finalement l’action du CTRI qui veut reconstruire nos institutions. Face à certains blocages de ce département ministériel, nous savons depuis ce vendredi soir qu’il s’agit de l’œuvre des collaborateurs du ministre.
« Nous sommes là pour vous aider. Et nous sommes les mieux situés pour vous donner les bonnes informations sur le football (…) On veut vous accompagner mais ceux qui sont autour de vous ne vous rendent pas service ». Voilà quelques phrases sorties des dirigeants des clubs lors de la rencontre avec le ministre Augand vendredi soir et qui prouvent à suffisance la mauvaise ambiance dans ce milieu.
Ils donnent des fausses informations au patron. Ils font des fausses caricatures des autres au ministre. Ils limitent les gens qui doivent fréquenter le ministre. Ils veulent tout pour eux et rien pour les autres. Et Landry Nkeyi de pousser plus loin : « C’e sont eux qui remplissent les délégations des missions et ils sont de tous les voyages ». Voilà comment les choses se passeraient.
Un agneau à l’abattoir ? Dr Augand s’en est présenté ainsi et l’a vraiment subi vendredi soir, surtout au front de plusieurs dossiers qui ne lui donnent pas le sommeil facile ces derniers jours.
En faisant profil bal et preuve de beaucoup d’humilité, le ministre des Sports s’est rendu compte qu’il est comme entouré de mercenaires, du moins des collaborateurs qui lui manquent de sincérité. Obligé d’emblée de faire son mea culpa.
« J’ai été mal orienté. Je n’ai pas été bien conseillé », lâchera-t-il, promettant à ses interlocuteurs de rectifier le tir. Va-t-il faire bouger les lignes autour de lui à cet effet ? Difficile d’en dire plus entendu même qu’on dit déjà ici qu’il a livré ses collaborateurs pour se faire bonne conscience.
Et le tir doit être rectifié car la presse sportive déplore elle aussi ce manque d’ouverture du ministre des Sports qui est déjà le premier à ce poste à passer autant de temps sans une seule rencontre avec les journalistes sportifs.