Il s’agit de 12 athlètes qui s’entrainent au stade de Nzeng-Ayong avec les « moyens de bord » et qui doivent prendre part à deux compétitions qualificatives en Tunisie et au Maroc.
Du 28 août au 8 septembre 2024, la ville de Paris abrite les Jeux paralympiques, l’autre forme des JO. Une compétition mondiale à laquelle devraient prendre part des athlètes gabonais. Or pour aller compétir à Paris, il faut prendre part aux compétitions qualificatives régionales notamment les Jeux de Tunis, prévus du 1er au 9 mars 2024 et le Grand prix de Marrakech au Maroc, prévu du 22 au 29 avril 2024.
C’est à ce titre que plusieurs handi-athlètes s’entrainent au stade de Nzeng-Ayong depuis quelques semaines. « Nous avons une quinzaine d’athlètes, filles et garçons confondus, pour trois catégories de handicap c’est-à-dire les déficients intellectuels (4), visuels (2) et 6 moteurs, engagés dans les 100 m et 400 m, les lancers de poids, de disque et de javelot », nous a confié Bento do Rosario Pauline, Responsable du Développement du para sport et attaché paralympique.
Si le Comité paralympique gabonais a déjà reçu la gratuité du site d’entrainement, on déplore la qualité de la préparation pour les deux sorties. « Les difficultés que nous rencontrons sont multiples. C’est entre autres l’équipement vestimentaire, le matériel d’entrainement et la prise en compte de cette phase de préparation locale que nous gérons avec les moyens du bord », a indiqué le Directeur technique et sportif, Landry Boussougou.
Avec déjà deux athlètes internationaux, Davy Moukagni pour les 100m et Fabiola Pambo pour le poids et le javelot, de forte expérience car ayant déjà pris part aux jeux de Tokyo, le DTS est rassurant sur la capacité de nos athlètes à se qualifier. Mais reste craintif sur un autre point.
« La participation à ces jeux est impérative pour nous, le dossier de Tunis étant déjà sur la table du ministre et étant donné que nous sommes à la porte de Tunis, nous n’avons pas de suite jusque-là », a-t-il déclaré, remerciant le Chef de l’Etat, le Général Brice Clotaire Oligui Nguéma, qui a « un regard particulier sur les personnes à mobilité réduite que nous sommes ».
Tous les espoirs reposent donc sur le suivi du dossier au ministère des Sports afin que nos athlètes ailleurs jouer les qualifications en Tunisie dans quelques semaines et plus tard au Maroc.