C’est la base d’une réflexion posée sur la table par un collectif de dirigeants et anciens basketteurs qui appelle simplement tous les partisans du changement du basketball à se joindre à eux afin de rectifier le tir.
Le basketball se porterait-il moins bien aussi que la plupart des autres disciplines sportives dans notre pays ? Cela ne ferait l’ombre d’aucun doute au regard de la sortie dimanche dernier d’un groupe de dirigeants et anciens basketteurs, réunis au sein d’un collectif et qui appellent simplement tous les partisans du changement du basketball à se joindre à eux afin de tenter de rectifier le tir.
« Nous nous sommes retrouvés pour échanger sur les problématiques des thématiques telles que le statut du joueur, le statut de l’entraineur, les clubs formateurs, les compétitions, les récompenses dues aux clubs et dont les montants ne sont connus par personne », a indiqué Laurel Lemiguy, membre du collectif.
En évoquant la situation d’Espoir BB qui a récemment peiné à bien se préparer pour sa compétition au Cameroun, Laurel Lémiguy estime que « Si les mécanismes transparents sont mis en place, le Gabon peut valablement être représenté sur le plan international ».
Pour le collectif, « Il est temps que des textes soient pris afin de protéger non seulement le basketball mais aussi et surtout les athlètes qui sont au centre de la discipline. Nous pensons que tout le processus de fonctionnement doit être revu avec, les joueurs, les clubs et les ligues sans subvention, les entraineurs éternellement bénévoles ».
« Au football, un joueur sait ce qu’il perçoit lorsqu’il est convoqué en équipe nationale, sa prime de match. Ce qui n’est pas le cas du basket », a poursuivi notre interlocuteur.
A noter que la réflexion se poursuit dimanche prochain avec la mise en place d’un comité de rédaction des propositions à soumettre aux autorités le moment venu. Démarche déjà faite par les footballeurs et en train de se faire par les cyclistes.