Les multiples reports des matches ne sont pas anodins. Et ce dimanche soir, c’est encore presque toute la 7e journée qui vient d’être reportée à une date ultérieure.
L’attente de la subvention commence à être longue ; et même très longue. Les reports de matches sont de plus en plus récurrents, parfois pour des « questions de logistiques ». Un bien mot diplomatique !
La subvention promise aux clubs et même à la Linaffem pour leurs fonctionnements ne vient pas toujours. Et les petites poussettes financières reçues ici et là commencent à s’épuiser si ce ne l’est pas encore. Et ça commence à ruminer. « Le Ministre des Sports avait promis de régler la situation après la double confrontation des Panthères du mois dernier. Et puis après la 4e journée. Et nous voici à la 6e journée. Jusque-là aucun signe ! », nous a soufflé un dirigeant de club, rencontré au stade Idriss Ngari ce dimanche.
Seul engagement encore tenu, c’est la mutualisation ; autrement dit le transport, l’hébergement et la restauration des équipes en déplacement. « Tant mieux mais si rien n’est fait, qui continuera de s’occuper des multiples imprévus des voyages ? », s’est interrogé un autre dirigeant.
Selon nos informations, ça rumine déjà aussi chez les joueuses. Jusque-là plus de la moitié des joueuses engagées dans le championnat n’ont toujours pas perçu leurs primes de matches, encore moins les émoluments mensuels promis par les patrons des clubs. Et les enveloppes d’arriérés s’allongent au fils des journées. Alerte de la sècheresse des portemonnaies des présidents des clubs.
Et comme si cela ne suffisait pas, ce dimanche soir, la Linaffem annonce le report de trois matches de la 7e journée, sans aucune précision. Notamment Oyem AC-Mwindasports à Oyem pour la poule A, AS Dikaki-Atlétoco Akanda à Mouila et USB-Aigles de Bélinga à Bitam.
Odile Andréa Ossawa va-t-elle se faire rouler et s’embourber ? C’est déjà à craindre au moment où les filles commencent à prendre plaisir à jouer!