Selon l’ancien président de la Fégaboxe, cette élection s’est déroulée au mépris des lois gabonaises et même de la Confédération africaine de boxe (CAB).
Trois jours après l’élection de l’Honorable Bonaventure Nzigou Manfoumbi à la tête de la Fédération gabonaise de boxe (Fégaboxe) et alors que l’homme a déjà entamé les rencontres avec les autorités sportives du pays, l’ancien président, Olivier Moussavou, vient de rejeter en bloc son élection.
Au cours d’une conférence de presse animée ce mardi soir, « Nous ne nous reconnaissons pas de cette élection car elle ne repose sur aucune disposition règlementaire du pays et il ne revient pas à la Confédération africaine de boxe (CAB) de mettre en place un comité ad hoc dans un pays ».
Autrement dit, le Comité ad hoc « illégal », ne s’est appuyé ni sur les anciens statuts ni sur les nouveaux et encore moins sur la note d’orientation du ministère des Sports.
« Des courriers sans aucune référence officielle, une conspiration pure et simple initiée par un groupuscule bien connu et qu’on retrouve curieusement dans le bureau de M. Nzigou Manfoumbi. La Confédération africaine de boxe s’est appuyée sur des personnes jamais connues officiellement », a indiqué encore Olivier Moussavou dans son propos.
Et du coup, « Nous allons déposer un recours au Comité national olympique pour annuler cette élection car jusque-là, il n’y a qu’un seul bureau fédéral, c’est le mien. Pas de bicéphalisme à la Fégaboxe».
Plus que convaincu d’une « conspiration », le président Moussavou appelle le Comité olympique à prendre ses responsabilités, l’Honorable Bonaventure Nzigou, n’appartenant en plus à aucune association ou ligue pour être candidat.
Affaire à suivre !