C’est ainsi décliné l’objectif du club de la province de la Ngounié, par son coach, dans un entretien qu’il nous a accordé lors de son passage à Libreville pour les examens médicaux de ses joueuses.
Malgré le report de son premier match du championnat national féminin de D1, qui devait l’opposer ce dimanche 2 avril à l’Union Sportive de Bitam à Mouila, AS Dikaki est déjà en place. Le coach Guy Patrick Boulingui et ses filles sont prêts à défendre l’image du club élite de la province de la Ngounié.
« On a cravaché au début parce qu’on s’y est pris en retard et surtout que dans la Ngounié, les footballeuses se trouvent en milieu scolaire. Il a fallu faire d’abord le tour des établissements de Mouila pour faire la détection, ensuite nous rendre à Lébamba, Ndendé et Fougamou. Mais on n’a déjà réussi à mettre un groupe en place », a révélé le coach Guilou.
Désormais entouré d’une équipe de techniciens, et à la veille de la compétition, « les filles sont prêtes ».
Contrairement à certains autres qui visent déjà le titre, « Pour cette année expérimentale, nous allons jouer le maintien ». Ce qui n’est pas aussi sans sacrifice. « Entendu que c’est un défi pour nous et que l’équipe est constituées essentiellement de jeunes joueuses, nous avons besoin de quelques joueuses expérimentées et j’ai déjà signalé les postes à renforcer même à l’international à ma hiérarchie », a déclaré le technicien de l’équipe féminine de Dikaki.