La jeune athlète de la ligue de la Nyanga a réalisé les 100m en 13’’3. Une performance bien appréciée par Ruddy Zang Minlama et qui appelle au suivi de la jeune athlète.
Lancé vendredi soir, le championnat national d’athlétisme commence à révéler nos talents cachés. C’est le cas de Chantale Nziengui, la nouvelle championne du Gabon du 100m, venue de la ligue de Nyanga.
Agée de 19ans, la jeune athlète a réalisé les 100m en 13’’3 devant Josey Amoussou de l’Ogooué Maritime (13’’9) et Danielle Okourowa (14’’5) de l’Estuaire.
« J’ai beaucoup travaillé avec mon coach, pendant deux mois, et me connaissant, je m’étais donnée ce défi d’être championne du Gabon », a-t-elle révélé, souhaitant vouloir défendre les couleurs du pays au plus haut si cette occasion lui était donnée.
Depuis les Etats-Unis d’Amérique où elle suit avec beaucoup d’attention la compétition, la championne d’Afrique et demi-finaliste des JO de Londres, Ruddy Zang Minlama, s’en réjouit pour un début de carrière d’athlète et surtout au regard des conditions de travail au Gabon.
« Je sais dans quelles conditions on travaille au pays là-bas. Et ce n’est pas mal pour la petite. Celle qui a fait 2e est talentueuse aussi. Il y a des talents au Gabon. Les filles, c’est l’encadrement et la discipline », a fait observer la championne d’Afrique.
En se référant à son début de parcours car vice-championne de France alors qu’elle apprenait déjà à Lyon (Sport-Etudes) avec 12’’30 à 18 ans, et aujourd’hui détentrice du record du Gabon depuis 2006 en 11’’03, Ruddy pense qu’avec le soutien de l’Etat, ces filles peuvent aller loin et dignement défendre les couleurs nationales dans l’avenir.
« Je propose un bon encadrement à Chantale Nziengui et pourquoi pas l’envoyer dans un centre après son bac pour Sport-Etudes, notamment en France comme je l’ai fait à Lyon. Et je peux vous garantir que les bons clubs en France aident », a-t-elle lancé.
Au moment où le rêve est désormais né chez ces filles et tous les autres records nationaux issus de ce premier championnat national de l’ère Anaclet Mathieu Taty, dont le carnet d’adresses n’est pas si négligeable, des nouveaux chantiers et défis sont lancés au président fédéral.