Une note du ministre des Sports ayant fuité sur les réseaux sociaux ce jeudi matin semble l’annoncer, à deux jours de l’élection. Qui sont ces deux clubs et pour quel objectif ?
A deux jours de l’élection de la Ligue nationale de football féminin (LNFF), les habituelles manœuvres obscures sont activées. Alors que le processus électoral de cette élection fait problèmes chez plusieurs juristes, une curieuse lettre du ministre des Sports, Franck Nguéma, a fuité sur les réseaux sociaux.
A la lecture de cette lettre-réponse du patron des Sports à la présidente de la Commission ad hoc chargée de la mise en place de la LNFF, on a l’impression que quelque chose d’irrégulier se trame pour ce samedi 26 novembre 2022.
Après une troisième candidature dite à problème car déposée, selon nos informations, hors délai mais validée et au motif d’une « meilleure représentativité nationale », deux clubs (non cités) seront ajoutés non seulement au collège électoral mais aussi au prochain championnat de D1 féminine.
« J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre (004/FGF/Com LNFF/Nov’22 : ndlr), par laquelle vous soumettez à mon arbitrage la participation de 14 clubs au Championnat National de D1 de Football Féminin, dans le cadre de la mise en place de la Ligue National de Football Féminin. Aussi, pour permettre une meilleure représentativité nationale, je viens par la présente vous marquer mon accord », peut-on lire.
Qui sont les deux clubs ajoutés ? Le concept « meilleure représentativité nationale » serait-il le mieux indiqué ici lorsqu’on sait que dans la formule de 12 clubs du championnat de D1 féminine, 7 provinces étaient représentées comme c’est déjà le cas pour la D1 masculine ?
Pour rappel, trois candidates ont été retenues pour cette première élection de la LNFF de ce samedi 26 novembre 2022 à savoir Généviève Assangono Olui, Bérangère Minang et Odile Andréa Ossawa.