Ayant constaté le silence dont fait preuve la Fédération depuis la sentence du TAS sur l’Affaire Kessany-LFE, la Fifa se voit obliger de brandir l’épée sur la Fégafoot afin de s’exécuter au plus tard le lundi 17 octobre 2022.
Pas étonnant de cette sortie menaçante de la Fifa qui tient au respect scrupuleux des décisions du TAS. Ayant constaté la complaisance et le silence dont fait preuve la Fégafoot depuis la sentence du TAS sur l’Affaire Paul Kessany-Ligue de football de l’Estuaire, dans un courrier datant du 10 octobre dernier, la Fifa se voit obliger de brandir l’épée sur la tête de la Fégafoot afin de s’exécuter au plus tard le lundi 17 octobre.
« Bien que l’affaire en question présente un caractère interne à la FEGAFOOT, il nous parait important d’attirer votre attention sur le contenu de l’article 68 alinéa 2 des Statuts de la FEGAFOOT, qui stipule que cette dernière « doit s’assurer de sa pleine conformité et de celle de ses membres, joueurs, officiels, agent de matches et de joueurs avec toutes les décisions définitives prises par un organe de la FIFA ou le TAS », peut-on lire.
Et du coup, écrit la Fifa, « Nous vous saurions gré de bien vouloir nous informer, d’ici au 17 octobre 2022, des mesures prises par la Ligue de Football de l’Estuaire afin de s’assurer de la mise en œuvre de la sentence susmentionnée ».
Il faut noter que cette sortie de la Fifa fait suite à la correspondance du 21 septembre dernier envoyée par l’avocat de Paul Kessany au sujet de la sentence du Tribunal Arbitral du Sport TAS 2021/A/7908 de l’affaire Paul Ulrich Kessany Zategwa contre Ligue de Football de l’Estuaire.
Pour le bien du football gabonais, la Fégafoot ne gagnerait-elle pas à prendre du recul sur son fonctionnement général actuel et surtout sur ce dossier?