La convention de partenariat a été signée ce mardi matin entre le président fédéral, Anaclet Mathieu Taty, et le patron d’Everest, Sébastien Bottari.
En séjour au Gabon afin de peaufiner les préparatifs du 10km de Franceville, le patron de la Société Everest Media, organisateur des courses internationales pédestres du Gabon, Sébastien Bottari, a signé ce mardi matin une convention de partenariat avec la Fédération gabonaise d’athlétisme, représentée par tout son Comex, en tête duquel le président Anaclet Mathieu Taty.
Après plusieurs années d’organisation desdites courses sans aucune convention officielle, c’est un grand pas que vient de franchir la Fédération d’athlétisme si ce n’est une grande première.
« C’est la première fois qu’on signe une convention avec la Fédération gabonaise d’athlétisme. Sachant que les trois courses que nous organisons au Gabon sont labélisées par la Fédération internationale, on n’avait pas d’interlocuteur local et on est ravi de mettre en place cette convention qui est un appui technique de notre part », a déclaré Sébastien Bottari.
Si la convention consiste à intégrer désormais des responsables de la Fédération sur certaines tâches et selon les spécificités de chaque course, notamment le mesurage, la chronométrie, « Il s’agit aussi d’un concours financier de notre part», a ensuite révélé M. Bottari, sans autre précision sur la question.
Même si on va attendre 2023 pour voir l’ensemble des clauses de la convention s’appliquer, pour le président Taty, « Il faudrait que nos athlètes soient traités au même pied d’égalité que les athlètes venant de l’étranger ».
Pour lui, « En notre qualité d’organe technique, au niveau de l’organisation, nous allons mettre un accent particulier sur l’aspect technique en mettant à la disposition des organisateurs des entraineurs et des officiels techniques afin d’étoffer les comités d’organisation des courses ».
Un pas considérable pour Anaclet Mathieu Taty qui se démêle davantage pour redorer le blason à l’athlétisme gabonais qui sort peu à peu de près de dix ans de léthargie.
Il faut signaler que Sébastien Bottari était accompagné de Benjamin Burlot, l’organisateur de la Tropicale Amissa Bongo qui fait aussi son retour en janvier prochain.
