C’est ce qu’on retient de l’audience que le ministre des Sports a accordé ce mercredi aux trois fédérations sportives dites déjà en règle et qui attendaient impatiemment la signature de leurs contrats.
Annoncé le jeudi 26 novembre 2020 par le ministre des Sports, Franck Nguéma, comme désormais condition pour bénéficier de l’accompagnement financier de l’Etat, le respect du cahier de charges exigé aux Fédérations pose désormais problème.
Lors d’une audience accordée aux présidents des fédérations sportives (athlétisme, basketball et taekwondo) dites en règle, dont celles qui ont déjà rempli leurs cahiers de charges, le patron des Sports a dû revoir sa position et l’a exprimé ce mercredi aux trois présidents fédéraux, Anaclet Mathieu Taty (athlétisme), Willy Asséko (basketball) et Dénis Mboumba Decostho (taekwondo).
Le contrat d’objectifs et de performances permettant à ces 3 fédérations, qui ont bel et bien rempli toutes les conditions y relatives vont encore attendre, pour non seulement signer leurs contrats mais aussi et surtout obtenir la subvention de l’Etat.
« Le ministre nous a dit qu’il ne pouvait pas nous faire signer le contrat qui engagerait financièrement l’Etat dès lors que la loi des finances n’est pas encore adoptée. Elle sera adoptée d’ici la fin de l’année et à partir de ce moment, rien n’empêcherait la signature des contrats », nous a confié un des présidents au sortir de l’audience.
En d’autres termes, les 3 fédérations vont devoir attendre la sortie des budgets de la prochaine loi des finances qui n’est même pas encore adoptée.
Autre orientation donnée par le ministre à ses trois interlocuteurs, celle d’envoyer déjà chacun son programmes d’activités budgétisés avec trois évènements (la formation – une compétition locale et une compétition internationale statutaire).
Sachant sensiblement la date de la mise à disposition des budgets de la nouvelle loi des finances, il revient à chacun d’apprécier la situation que certains dirigeants sportifs considèrent déjà d’« une entourloupe de plus».
A titre de rappel, la Fédération gabonaise d’athlétisme avait déposé son dossier complet, le 17 mars 2021, la Fédération gabonaise de basketball en juin 2021 et la Fédération gabonaise de taekwondo, le 27 juillet 2021. Leur attente était donc assez longue et le fait d’avoir interpellé la tutelle sur leur sort était justifié.