Selon Gabon 1ère, c’est la Première Dame qui a gracieusement offert son plateau sportif du Ruban Vert pour la préparation des deux paralympiens gabonais.
Après avoir financé les JO de Tokyo et l’Afrobasket U17, voici un nouveau paradoxe révélé au grand jour. Selon Gabon 1ère, c’est la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, qui a assuré une préparation adéquate de nos deux paralympiens de Tokyo, David Moukagni Moukagni pour les 100 et 200m et Fabiola Mengue Pambo pour le lancer de poids.
Dans un entretien qu’il nous a accordé le 20 août dernier avant le départ des athlètes, le président fédéral, Luc Nguéma, avait indiqué que la préparation s’est passée sur « les infrastructures de bonne facture » mais sans réellement citer le nom de la Première Dame ni la remercier.
S’agissant du déplacement des athlètes ou mieux de la délégation gabonaise, Luc Nguéma avait fait état « de la sortie tardive du budget ». Ce qu’il ne voulait réellement pas dire, et qu’il nous a dit ce jour, c’est que « Nous avons dû préfinancer le voyage en attendant que les fonds soient débloqués ».
Et l’on sait ce que cette expression veut dire dans le monde des affaires et des transactions financières notamment en termes de surfacturation.
Les faits sont suffisamment graves et clairs qu’il y a désormais sportifs et sportifs au ministère des Sports. Mais faire la promotion de la politique sportive du Chef de l’Etat en faveur de la jeunesse de notre pays en discriminant cette catégorie sociale déjà assez sensible n’est véritablement qu’aller à l’encontre de la pensée du patron.
Heureusement que les âmes sensibles et des bienfaiteurs tels que Sylvia Bongo sont encore là pour corriger ce genre d’erreurs des hommes censés accompagner Ali Bongo Ondimba. Mais jusqu’à fera-t-on ce genre d’acrobaties ?
Mais à beau parler d’une injustice installée en règle de fonctionnement au ministère des Sports, certains apparatchiks proches d’Oloumi pensent à une inimitié. Mais non ! Il s’agit tout simplement d’amener le patron des Sports à revoir ses méthodes managériales, d’ailleurs critiquées déjà par son propre entourage.