
En conférence de presse ce samedi 1er février, il se trouve que les résultats importent peu quand on veut avoir une base importante hélas sans compétitions locales.
Le président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), Pierre Alain Mounguengui, a animé une conférence de presse ce samedi, au cours de laquelle il est revenu sur la récente humiliation des U17 féminines, dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde 2026.
En deux matches contre l’Afrique du Sud, nos filles avaient pris de 12-1 à Franceville le 12 janvier et 9-1 en match retour le 18 janvier en Afrique du Sud. Après nous avoir promis que les filles n’allaient pas de la figuration, le président fédéral semble relativiser ces résultats décevants.
« Ce n’est pas autant les résultats qui importent. On ne refuse pas non plus le résultat. Mais dans les compétitions de jeunes, le plus important est d’avoir une base solide pour prétendre à une élite de qualité dans le futur », a-t-il déclaré.
Selon son approche, « Si vous voulez former les jeunes, ce n’est pas la politique de la chaise vide qui paie. Il faut les envoyer en compétition au plan national et international pour apprendre. On ne peut pas apprendre en restant à la maison ».
Aucun soutien au football féminin de base qui existe, pas de compétitions de ces catégories malgré les subventions de la Fifa, avec quoi va-t-on créer et entretenir cette élite de demain appelée à porter haut les couleurs du pays dans le domaine du football féminin ?