
Et pour cause, le président du CNOG, Cresant Pambo, s’illustrerait dans « l’ostracisme, l’exclusion et la marginalisation injustifiée de la Fédération d’athlétisme ».
Les mauvaises habitudes ont décidément la peau dure. Alors que le climat au sein du Comité national olympique est très délétère depuis le retour des JO Paris 2024, des actes peu recommandables ne cessent de se répéter dans la maison. Et aujourd’hui la tension est très vive entre la Fédération gabonaise d’athlétisme et le Comité olympique.
En effet, en date de ce vendredi 10 octobre, c’est la Fédération gabonaise d’athlétisme est montée au créneau et s’insurge contre le CNOG, dans une lettre adressée par le président fédéral, Anaclet Mathieu Taty, au président Crésant Pambo.
Motif, le CNOG s’illustrerait dans « l’ostracisme, l’exclusion et la marginalisation injustifiée à l’encontre de certaines fédérations dont la notre », a écrit le président de la Fédération gabonaise d’athlétisme, citant les faits à l’origine de cette déconvenue du Comité olympique.
« Exclusion de la FGA des bourses olympiques destinées aux athlètes en préparation pour les grandes compétitions internationales, refus de paiement de la dernière tranche des subventions continentales de Solidarité Olympique », citera-t-il.
Et comme si cela ne suffisait pas, il a ajouté « l’exclusion arbitraire des Jeux de la Solidarité Islamique et élimination injustifiée de l’athlétisme aux Jeux africains de la jeunesse ».
Des faits suffisamment graves sils sont avérés, assimilés à un règlement de compte contre le président Taty depuis qu’il assure la présidence du collectif des présidents des fédérations sportives, opposés à la gestion dite opaque actuelle du Comité olympique.
Si le président Taty déplore que le président Pambo ait tourné le dos aux valeurs olympiques, il se propose de saisir les instances sportives internationales compétentes dont la Worlds Athletics, l’ACNOA et à Solidarité Olympique, pour se faire justice.