Affirmation de Rémy Ebanéga, ancien international et président de l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) qui appelle à la rupture totale avec le passé.
Depuis le 30 août dernier, un nouveau vent souffle au Gabon avec la prise du pouvoir des militaires. Avec pour mission de rompre radicalement avec les pratiques du passé, le président de la Transition, Clotaire Oligui Nguéma, aura forcément du pain sur la planche dans le domaine du sport.
C’est ce qui justifie la sortie ce lundi 4 septembre de Rémy Ebanéga, ancien international et président de l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) et qui fait un tableau réaliste du sport au Gabon actuellement.
Selon lui, « Le sport gabonais vient de vivre les dix années les plus sombres de son histoire. Avec des lois promulguées qui n’ont de sens que sur le papier et une gestion anarchique du secteur qui a accentué la misère des milliers de gabonais ».
Rémy Ebanéga estime donc que « Cette période de transition, qui est synonyme de reconstruction, doit être l’occasion d’écouter et d’intégrer les acteurs de la société civile de chaque secteur d’activités ».
Ce défenseur des droits des footballeurs, parfois mal compris, croit fermement qu’il fait partie d’une « génération qui veut contribuer pleinement à la reconstruction de notre Nation pour assurer l’avenir de nos enfants et pour éviter de vivre encore pour les prochaines années dans la souffrance et le mépris des gouvernants avec des institutions qui ne sont pas au service du peuple en général et des sportifs en particulier ».
Alerte donnée au prochain ministre des Sportifs qui devrait s’entourer non des griots, mais d’une ressource humaine de qualité afin de mettre en musique les résolutions des différentes réflexions menées et classées dans les tiroirs des bureaux de la tutelle. Seule démarche qui sortira le sport gabonais de ses sentiers battus.