Dans un communiqué rendu public ce vendredi, le Cameroun ne semble pas satisfait de la décision du Jury d’Appel de la Caf de se faire disqualifier.
On croyait que l’affaire Floriss Djave était bouclée avec la requalification du Gabon par le Jury d’Appel de la Caf, suite à l’appel interjeté par la Fégafoot. Lésé par ce dernier jugement, le Cameroun a décidé de saisir le TAS en procédure d’urgence.
Selon un certain nombre de juristes contactés pour en savoir mieux, tout porte à croire que cette procédure existe bel et bien et se traite en quelques semaines, entendu que nous sommes à 15 jours du démarrage de la compétition.
« Les délais sont de 21 jours lorsque le règlement de l’instance qui a rendu la décision en dernier ressort n’a rien prévu. Dans le cas des règlements de la CAF, les délais sont de 10 jours », nous a expliqué un des juristes contactés.
Pour un autre, « Vu son caractère urgent, primo, le montant du traitement du dossier est assez élevé. Et entendu que le Cameroun conteste la décision du Jury d’Appel de la Caf, secundo, les choses peuvent même aller plus vite que les 21 jours prévus parce qu’à ce niveau, c’est la Caf qui est pointée du doigt et qui doit justifier le pourquoi de ce revirement de décision ».
Autrement dit, la procédure ne concernant plus trop le Gabon, tout va se passer entre le TAS, le Jury disciplinaire, le Jury d’Appel et la Fécafoot.
« Et si au terme des auditions des trois entités le plaignant a raison, le TAS va tout simplement prononcer la disqualification du Gabon même en pleine compétition », a enfin expliqué notre juriste qui indique par ailleurs que « si le jugement est prononcé avant le démarrage de la compétition, c’est les Camerounais qui iront au Maroc ».
On fonce alors à la 4e et dernière partie du feuilleton après la qualification du Gabon sur le terrain, sa disqualification et sa requalification.