Tournois de détection, recrutement tous azimuts, matches amicaux. Voilà le travail abattu en ce moment par le président de la section féminine des Aigles de Bélinga de Makokou.
Gabonallsport : Vous avez été porté à la tête des Aigles de Bélinga version féminine. Avez-vous les coudées franches pour mener à bien ce challenge ?
Léonard Mengué Ménon : « Je vous remercie pour cette perche tendue. Avoir les coudés franches ? Il faut dire que pour ce genre d’entreprise, il faut d’abord la volonté, ensuite associer toutes les forces vives de la province, parce que c’est une question provinciale et non plus du seul président que je suis.
Mon staff et moi sommes en consultation pour mettre en place une équipe digne des Aigles de Bélinga mais aussi nous faisons tout pour que toutes les puissances ogivines soient avec nous.
Auriez-vous déjà procédé à un recrutement devant vous amener à constituer une véritable équipe de D1?
Le recrutement n’est pas encore terminé. Il faut avouer que nous avons déjà commencé mais c’est difficile d’avoir maintenant l’ossature d’une équipe qui ira participer au championnat national parce qu’il faut affronter les clubs des autres provinces du pays. Surtout qu’il y a des provinces qui jouent au football depuis longtemps et ici, il s’agit du football féminin. Vous comprenez qu’il faut se battre et c’est ce que nous faisons pour avoir une équipe capable de représenter dignement la province.
Et ce qu’il faut savoir, c’est que nous procédons à tâtons, par des matches amicaux. Ce qui nous permet d’évaluer les athlètes capables de nous représenter comme je disais. Nous allons pouvoir nous déplacer aussi pour aller à l’intérieur de la province pour essayer de faire de la détection.
Lorsque nous aurons suffisamment des moyens, nous allons, à coup sûr, nous déplacer pour voir si nous pouvons avoir des bons athlètes à l’extérieur de la province et pourquoi pas à l’extérieur du pays.
Vous parliez dernièrement d’un tournoi sixte. Qu’en est-il à ce jour?
L’objectif du tournoi sixte qu’on envisage faire, c’est pour justement recruter des bonnes joueuses ou mieux, de très bonnes joueuses. Pour l’instant, nous sommes en train de chercher les outils et le matériel pour pouvoir mettre en place ce tournoi sixte.
En réalité ce tournoi devrait avoir lieu d’ici deux semaines et nous avons encore le temps surtout que pour l’instant, d’une part le championnat féminin n’a pas encore débuté, et d’autre part, l’élection de la présidente de la ligue nationale de football féminin n’a même pas encore eu lieu.
Un mot pour la fin?
Le mot de fin? C’est toujours cet appel à l’endroit des jeunes filles et des jeunes femmes de Makokou, pour dire que l’équipe n’est pas encore arrêtée, même si pour l’instant, nous avons déjà une vingtaine de noms, alors qu’il nous faut au moins une quarantaine. C’est pour dire qu’il y a encore de la place.
Il faut préciser que ce n’est pas un championnat inter classe ou un championnat inter établissement parce que c’est ce que certaines jeunes filles pensent; c’est un championnat national, c’est toute une carrière pour mieux dire. Par conséquent, nous appelons toutes les jeunes femmes présentes dans la commune à venir s’entrainer tous les jours au stade Alexandre Sambat.