Même si l’absence de Gorra Maganga peut être considérée comme une médaille de moins, le président fédéral reste toujours confiant de plusieurs autres médailles aux deux compétitions.
En prélude au championnat des clubs champions francophones qui démarre ce mercredi et le Grand Prix international d’athlétisme de la CAA de Douala prévu le 27 mars prochain, la délégation gabonaise des athlètes locaux a quitté Libreville ce lundi matin à destination de Douala au Cameroun.
Présent à l’aéroport de Libreville lors de leur embarquement, le président de la Fédération gabonaise d’athlétisme, Anaclet Mathieu Taty, les rejoindra jeudi prochain.
Le Gabon alignera 11 athlètes sans Gorra Maganga blessé récemment et en ce moment en rééducation. « On ne pouvait pas prendre le risque de l’aligner pour ces compétitions », a indiqué le président fédéral mais toujours confiant de plusieurs médailles aux deux compétitions.
Et aux dernières nouvelles, tous les athlètes de la diaspora sont déjà sur place, notamment Brayane Moungamba Moungamba engagé sur les 800 et 1500m en provenance du Maroc, Elca Charles Ambourouet, le médaillé d’or au saut en hauteur lors de l’édition 2021 et qui revient du Sénégal ainsi que Moulin Pierrick, la sprinteuse et Carine Mekame, la lanceuse de poids, qui reviennent de France.
Baptême de feu pour les locaux restés pendant longtemps sans compétitions en raison de la suspension des activités sportives au Gabon lors de la pandémie à Coronavirus, mais selon le président fédéral, « Entendu que l’athlétisme gabonais ne va pas se limiter qu’aux athlètes de la diaspora et que la relève part forcément du Gabon, nous leur donnons l’opportunité de commencer déjà à se frotter avec les autres ».
Et le président Tay reste convaincu que « nous avons des jeunes qui ont du potentiel. Et s’ils sont bien encadrés, ils peuvent représenter le pays à un très haut niveau ».
Le Grand Prix de Douala est donc un atout pour eux car c’est l’une des rares compétitions qui n’exige pas les minimas. « Je pense que c’est en prenant part à ce genre de compétitions qu’ils vont acquérir les automatismes, notamment la course sur une piste synthétique », a déclaré le président fédéral, qui lance ainsi un travail dont les fruits sont attendus d’ici peu.
Pour lui, « L’objectif ici est donc de les permettre de se jauger et de se juger entendu que nos adversaires c’est nos chronos. Nous débutons avec eux par la sous-région, donc un tremplin pour eux avant l’Afrique et le monde ».