Le vice-président de la Fégafoot et président de la Linaf, candidat pour la présidence de la Fégafoot semble convaincu que le football au Gabon a plus divisé que réuni.
Dernier jour des dépôts des candidatures. Brice Mbika Djambou, vice-président de la Fégafoot et président de la Linaf, a rompu le silence. En déposant aussi son dossier de candidature, c’est sa manière à lui de mettre fin aux spéculations.
En course pour détrôner son chef, Pierre Alain Mounguengui, et alors qu’aucun texte n’appelle à sa démission d’abord, le président de la Linaf a dit ne pas venir en va-t-en guerre. « Nous n’avons pas la prétention de dire que nous allons remporter l’élection car une élection, c’est deux résultats », a lancé le candidat Mbika, dit le candidat des clubs de D1.
Vice-président de la Fégafoot et donc comptable du bilan de Pierre Alain Mounguengui et président de la Linaf, l’on ne comprend pas pourquoi, par décence, le président Mbika n’a pas démissionné comme l’avait fait Bosco Alaba Fall en 2018 qui n’était que le président de l’Association des clubs professionnels.
« Nous avons parcouru les statuts et le code électoral de la Fégafoot, il n’y a aucune incompatibilité concernant l’élection mais rassurez-vous, s’il arrivait que je sois élu, je démissionnerai car ne pouvant cumuler le poste de président fédéral et de la Linaf », a déclaré le président Mbika, soutenant par ailleurs que ce n’est pas Brice Mbika qui est vice-président statutaire de la Fégafoot mais le président de la Linaf.
Une confusion qu’il devra davantage éclairée au cours de ses prochaines sorties. Il vient d’ailleurs en candidat rassembleur du football, très divisé aujourd’hui. « Notre crédo porte sur le rassemblement. Tout le monde et le sait que les parties prenantes du football sont divisées. Ce qui ne concourt pas à créer la sérénité et cela ne participe pas à l’évolution de notre football. Il n’y aura pas de chasse aux sorcières, ni de rancœur mais qu’on ne pense qu’au jeu », a déclaré le candidat Mbika.