
Depuis la parution d’articles à charge insinuant des irrégularités dans le paiement des primes de qualification à la CAN 2025, une vague de désinformation a envahi les réseaux sociaux. Après vérification des faits, tout porte à croire qu’il s’agit tout simplement d’une polémique sans fondement alimentée par la mauvaise foi et la désinformation.
Quelque soit le temps, il n’y pas de vérité sur terre que le mensonge va taire. Depuis la résolution de l’affaire des primes de la Can 2025 des Panthères du Gabon, la toile brûle avec des vérités et des contre-vérités et surtout des mensonges sur ce sujet qui engage tout de même la première institution du pays via son Département Sport, Jeunesse et Culture.
Pourtant, après des vérifications, les faits contredisent largement les accusations portées contre le Conseiller Spécial du Président de la République, Chef du Département Sport, Jeunesse et Culture et ses équipes qui auraient ponctionné une partie desdites primes.
Selon plusieurs sources concordantes proches du dossier, la procédure de paiement des primes aurait été strictement encadrée, respectant les principes de méritocratie sportive, d’équité et de transparence financière.
Une mission accomplie avec rigueur, impartialité et transparence

Le paiement des primes de qualification des Panthères du Gabon est intervenu en milieu de semaine dernière, à l’issue d’un examen minutieux du dossier par les services compétents. Il était question d’analyser, rationaliser et valider les montants à payer aux différents bénéficiaires, en veillant à la stricte équité et à la conformité aux principes de la performance et du mérite sportif. Et selon nos informations, cette mission a été conduite sans aucune interférence ni traitement de faveur, au principe universel de prorata des participations effectives aux éliminatoires.
Contrairement aux insinuations tendancieuses véhiculées ici et là par certains, aucune ponction arbitraire de 50 % n’aurait été opérée sur les primes. Le principe appliqué qui est d’ailleurs reconnu dans toutes les fédérations sportives du monde, est celui du prorata des matchs disputés ou encadrés. Autrement dit, un joueur ou un membre du staff ayant pris part à deux rencontres sur dix perçoit naturellement la prime correspondant à ses deux participations.
Ce principe, fondé sur la méritocratie sportive, consacre l’effort individuel et collectif, tout en évitant les injustices et les privilèges indus. Parler de « réduction illégale » ou de « ponction injustifiée » relève donc d’une pure manipulation des faits.
Une affaire des mécontents des acteurs non concernés par la prime
Qui sont les véritables auteurs de cette polémique ? Selon nos investigations, il s’agirait, pour l’essentiel, de certains membres de la Fégafoot qui auraient revendiqué des primes de performance au même titre que les acteurs directs du terrain alors que ces dirigeants ne figurent pas parmi les ayants droit, leur rôle étant administratif et non sportif.
Plusieurs sources concordantes et de bonne foi indiquent que certains responsables de la Fédération qui espéraient également bénéficier de cette prime de qualification, se seraient sentis lésés du fait qu’ils n’aient pas été intégrés parmi les bénéficiaires.
Cette déception personnelle et compréhensible sur le plan humain, semble toutefois avoir nourri une forme de rancune, exploitée ensuite dans les médias pour alimenter la polémique, alors que ces responsables n’étaient pas directement impliqués dans la performance sportive ayant conduit à la qualification.
Leur non-prise en compte obéissait tout simplement à une logique objective : celle de réserver la prime aux acteurs ayant effectivement contribué sur le terrain à la réussite nationale.
Faut-il rappeler ici que la Fégafoot bénéficie déjà de financements multiples pour ses activités notamment les subventions de l’État, les appuis financiers de la CAF et de la FIFA. Selon un expert financier proche de la Fédération ayant requis l’anonymat, « Ces financements couvrent le fonctionnement, les activités administratives et logistiques de la Fégafoot, y compris les primes d’accompagnement liées aux performances des équipes nationales ».
Ainsi, « Réclamer une prime de performance au même titre que les joueurs et le staff revient à confondre gestion administrative et performance sportive, une confusion jugée regrettable par plusieurs observateurs du monde du sport ».
Et du coup, il est pour le moins donc surprenant et même regrettable que des dirigeants de la fédération, pourtant familiers des textes et pratiques sportives, choisissent la désinformation et la pression médiatique pour extérioriser leurs frustrations suite à une application pure et simple des normes à leur égard.
Et un autre cadre proche du dossier d’affirmer : « Ce traitement différencié procède de la logique, de l’équité et non de l’arbitraire. Tout a été fait dans le respect de la transparence et de la légalité ».
Une polémique pour rien !
Si le commun des mortels des Gabonais avertis assimilent cette affaire à une polémique alimentée par des frustrations personnelles, certains pensent que ladite polémique traduit surtout une mauvaise compréhension des critères d’attribution des primes. Voilà pourquoi certains acteurs, non concernés par le dispositif, auraient choisi la voie médiatique pour exercer une pression injustifiée.
« Les primes ne sont pas une gratification automatique. Elles récompensent la performance et l’effort. Ce n’est pas un partage d’enveloppe, mais une reconnaissance du mérite », a même reconnu un membre du staff technique, lui aussi sous couvert d’anonymat.
Du côté du Département Sport de la Présidence de la République, la position reste claire : les primes ont été payées dans la transparence et aucune irrégularité n’a été constatée.
Le journalisme étant les faits et rien que les faits et la vérification des sources, replacés dans leur contexte, les faits sur ce dossier montrent que la gestion des primes de qualification des Panthères a été objective, conforme et transparente.
Au-delà de la polémique, il importe de préserver l’unité du sport national et de concentrer les énergies sur l’essentiel : le succès du Gabon à la CAN 2025 et la qualification pour le mondial 2026 car le sport doit unir et non diviser.