Décédé le 4 novembre dernier de suite de maladie, la dépouille du patriarche du judo gabonais à reçu les hommages de la nation ce vendredi 29 novembre au gymnase d’Oloumi de Libreville.
C’est en présence du Premier Ministre, Sensei Raymond Ndong Sima, du ministre des Sports, André Jacques Augand, de plusieurs personnalités ainsi que l’ensemble des pratiquants de judo que le corps de feu Me Georges Mandjombé, 7e dan, a été exposé ce vendredi au gymnase d’Oloumi afin de recevoir les derniers hommages de la République.
Prenant la parole, le Premier Ministre lui a rendu un vibrant hommage, un homme quil connaît depuis 1983. « Il était malade ces derniers mois et a sollicité l’Etat pour une rallonge de sa prise en charge de la Cnamgs. Mais il était déjà tard », a reconnu Raymonde Ndong Sima qui a révélé avoir eu avec Me Mandjombé, « homme exemplaire et discipliné des relations de respect mutuel ».
« Tout ce qu’il fait pour le judo gabonais n’aura un sens que si cela est pérennisé » a déclaré le Premier Ministre.
Prenant la parole à son tour, le président de la Fédération gabonaise gabonaise de judo, au nom de cette grande famille sportive, a reconnu l’œuvre immense de l’illustre disparu qui, faut-il le rappeler, a été arbitre international et fondateur du club Jigoro Kano.
« C’est une grosse perte pour le judo gabonais. Nous gardons bien évidemment de beaux souvenirs du défunt. Nous avons le devoir de pérenniser les acquis qu’il nous a légué, car il nous regarde de là où il va, a déclaré Me Hugues Boguikouma.
Aprés le gymnase, le corps de Me Mandjombé repose dans son domicile a Agondjé dans la commune d’Akanda, depuis 14h pour la veillée mortuaire et d’autres hommages de parents, amis et connaissances.
A noter que son inhumation aura lieu ce samedi 30 novembre au cimetière municipal du Cap Esterias .