
Réunies au sein de l’Union des Femmes Reporters Sportives du Gabon (Ufresga), elles ont réfléchi le mercredi 31 janvier sur la problématique des inégalités et autre résilience.
Créée en 2014 avec pour objet de permettre au sport féminin de gagner en visibilité et contribuer à sa meilleure représentation dans les médias, la journée internationale du sport féminin a été célébrée en différé au Gabon le mercredi 31 janvier 2024 par l’Union des Femmes Reporters Sportives du Gabon (Ufresga) sous le thème : « Sport féminin : entre Inégalités et Résilience ».
Site de la manifestation, la Maison Georges Rawiri, siège de la radio et télévision nationales. Et l’Ufresga, qui dirige notre consœur, Raissa Laura Medza, chef de service Sports à la chaine nationale, a mobilisé plusieurs acteurs masculins et féminins du sport au Gabon afin de réfléchir sur la question.

Mais si le Maître assistant Cames, Ghislain Megne a fait la principale communication du jour sur l’engagement de la femme dans le sport, le partage des expériences et autres témoignages a constitué la véritable attraction du rendez-vous.
De Sylvie Kotha, ancienne internationale basketteuse et ancien présidente de la Fédération gabonaise de basketball, à Bérangère Minang, ancienne footballeuse internationale, ancienne présidente de la Commission football féminine à la Fégafoot, en passant par Vita Marva Obono Owono, arbitre de basketball , Nancy Mbazoghé, sélectionneuse adjointe des Panthères dames ou Douloures Murielle Mayi, présidente fondatrice de Siflotant handball, le message tournait autour de la problématique.
L’injustice subie par les femmes sportives dans l’exercice de leurs talents est visible et le combat devient clair et incontournable. Pour Raïssa Laura Medza, les actrices du sport féminin doivent s’unir et se battre pour sortir de l’ombre que semble vouloir leur imposer la nature.